L'histoire chaîne du destin est un rêve qui a commencé lors de ma seconde. Au départ je voulais l'adapter en bande dessiné, mais j'ai compris très vite que mon style de dessin n'allait pas du tout avec cette univers. (j'en encore les planches dans mon placard. Cela me fait rire quand je les relis). Le stade de l'écriture c'est faite que l'année dernière (2015). Bonne lecture pour ceux qui se lanceront dans cette histoire - Chapitre 0 - Le commencement:
Quelque part dans l’espace se trouvent deux planètes. Bien qu’elles soient assez proches l’une de l’autre, elles n’étaient pas visibles.
La planète Alis est une planète accueillante avec un satellite. Les humains y ont élus domiciles. Les ressources y sont abondantes et le climat y est doux. La nature et la technologie cohabitent sur la surface de la planète. Leurs superficies étaient équitables. Bien que certains hommes voulaient ardemment que la nature cesse. Une légende permettait de garder cette équilibre en place. Elle racontait que des humains, des animaux et des végétaux protégeaient l’ensemble des forêts terrestres et aquatiques. Ils se nommaient les gardiens. Chaque gardien avait une fonction et un pouvoir unique. Comme la planète était vaste les gardiens se divisèrent en plusieurs clans afin de mieux protéger leur territoire.
Les Alisiens vivaient sur plusieurs principes, la paix, la démocratie et l’équité. Cela n’empêcha point la pauvreté de certains pays, ni la criminalité. L’esclavage n’existait pas enfin, c’est ce qui était dit. Pour avoir un esclave, il fallait prouver qu’il n’était pas humain. Après tout, seuls les hommes n’étaient point des animaux. Cette règle semblait absurde pour beaucoup, mais elle ne fut jamais retirée des textes de loi. Un cercle d’hommes semblait jouir de cette loi. Ils s’empressaient d’agiter leur esclave sous le nez d’autres hommes influents. Une partie du cercle trouvaient cela dangereux de les utiliser ou de les faire combattre en eux. Après tout ils ne faillaient pas qu’ils se rebellent, mais qu’ils soient exterminer jusqu’au dernier. La puissance des ailés leur faisaient clairement peur. Ils savaient que les traités comme des animaux, sans sentiment, risqueraient de les rendre encore plus bestiaux qu’avant. Cette partie là décida de développer des centres de recherche et une armée spéciale, en espérant lutter la menace et non l’améliorer.
La majorité de la population pourtant se sentir seul dans ce grand univers. Ils avaient l’impression de régner en maître dans leur galaxie.Et ceux qui disaient ouvertement le contraire avec des preuves étaient pris pour des fous. L’univers est hostile c’est ce que disaient leurs rapports et leurs machins sur planètes alentour.
Il était vrai que la planète Téros n’offre pas beaucoup de ressources par rapport à Alis. Elle possède deux satellites et ses terres sont assez arides. La population vit dans les volcans éteints, car on peut y trouver points d’eau. Deux communautés existent sur cette planète les anges et les démon. C’étaient des êtres qui ressemblaient presque à des humains sauf qu’ils avaient une paire d’ailes dans le dos. Les anges avaient des ailes blanches, tandis que les démons avaient des ailes noires. Ces deux communautés ne se mélangeaient pas, ils avaient trop peur de créer un être hybride mi-ange, mi-démon. Il arrivait parfois qu’un être hybride naisse par accident. Il était alors exécuté devant les parents, voire même que l’un des parents le tuait sans l’once d’un remord. Après tout c’était un ordre du roi. Après la mort les corps se recouvrent naturellement d’Alisium. Cette matière translucide est aussi dure que le diamant. Il permettait de conserver les corps indéfiniment au regret de certains. On pouvait savoir à partir de la couleur de l’Alisium, si la personne était morte par poison, par maladie ou autre… Certaines morts d’anges ou des démons étaient exposées dans la cité. Cela permettait d’apprendre aux jeunes à se protéger ou à comprendre qu’est que la mort. Les morts hybrides étants tabous n’avaient ni cimetière, ni emplacement dans la cité. Ils étaient jetés dans une fosse dite « infini ». De peur qu’ils reviennent hanter les vivants.
Les deux communautés s’entendirent très mal. Pourtant un climat de paix est sécurité régnait sur cette planète. Le roi et la reine étaient des anges tandis que les chefs de la garde furent un couple de démon. Si l’on retirait les rangs, on pouvait voir des amis d’enfance qui n’avaient rien à cacher. Ils étaient tellement liés que la reine et la chef des gardes avaient eu un enfant le même jour. Pendant le jour de cette événement, la joie et la fête prirent place dans le coeur des habitants. C’était une fête qui allait marquer les mémoires. Jusqu’au moment où un garde découvrit dans la salle de prière, le roi et la reine emprisonnés dans leurs cocos d’Alisium. Ils n’étaient pas les seuls dans cet état, les chefs de garde eurent le même sort. L’effroi s’empara des habitants. Et les deux communautés s’accusèrent le coup, déclenchant la guerre.
Notre histoire se déroule quatorze ans après les fait sur la planète Alis. Il y avait une île de 80 hectares. Les montagnes se mêlent à la forêt dense. Au centre, il y avait un endroit considérait comme une réserve naturelle. On pouvait y voir d’espèces éteintes et dites en voie d’extinction. Personne ne s’aventurait dans ses terres, et ceux qui osaient s’approcher des montagnes entendaient des hurlements et des cris. À force de rumeurs et ragots, cette parcelle fut classée comme hantée et dangereuse. Quelque part sur le terrain hanté. - « Dit 8 tu es réveillée? chuchote une personne - « …. » 8 se retrouve faisant style de dormir.
8 est une personne petite et fine. Elle a des yeux noisettes très clairs et des cheveux marron presque noires. Sur son cou, il y avait trois triangles comme marque. 8 était reconnaissable avec ses deux paires d’ailes tatouées sur son dos. On pouvait compter ce symbole sur les doigts d’une main. Des dires racontaient qu’elle était née dans la montagne sans parents.
- « Arrête 15, on sait que cela démarre bientôt. Calme toi » répond une autre personne - « Stt, peut-être que 15 a peur d’y rester. » - « Vous savez bien 5 et 9 que 15 est jeune encore. » répond 8
Bien que 8 est dit que 15 était jeune. Elle savait pertinemment qu’il était plus vieux qu’elle. Il était déjà plus grand et avait l’air de savoir plus de choses. Il n’était pas très costaud mais très malin. 15 était blond aux yeux verts. Ce qui fascinait 8 c’étaient ces histoires abracadabrantes sur le monde extérieur.
- 28 dit « ouais enfin la purge, on va pouvoir respirer. On commence vraiment à être à l’étroit » - « Dit pas de singerie 28 » s’exclament 9 - « On pourrait dormir » dit une voix féminine. - « Tu veux vraiment dormir dans cette situation 2 » demanda 15
2 changea de côté pour essayer de dormir. Elle était assez grande et un peu musclée. Elle a de beaux et longs cheveux blancs. Ses pupilles étaient souvent de couleur rouge, on ne voyait que très rarement ses yeux bleu turquoise.
- « Tu t’y habitueras » dit sèchement 8
8 regarda l’un des cadrans affichés sur les murs. Elle essayait de penser qu’elle pouvait arrêter le temps. Et que le plafond rempli de lumière se transformait en ce que l’on appelait le ciel. Cet étendu bleu où les rêves peuvent devenir réalité.
- Chapitre 1 - le ciel rouge:
- sous chapitre 1 - La purge:
Après quelques minutes, 8 commença à s’endormir plus que trois heures et quartante minutes avant la purge. Ayant changé de place le sol était plus froid. Elle se mit en boule pour récupérer sa chaleur corporelle. Quand soudain, un hurlement de douleur suivit un bruit sourd firent échos. Le silence d’effroi régna en maître dans la salle sombre. 8 se leva, pour chercher d’où le bruit venait. Cela l’inquiétait un peu. Que c’était il passé ?
- « Encore un idiot cette année. Il n’aura pas tenu longtemps.» - « je trouve qu’il est mort un peu facilement. N’est-ce pas 1 !» s’exclama 2
8 commença à serrer son collier…
- « Ne t’inquiète pas 8, tant qu’on reste sage dans nos cages. Il ne nous arrivera rien. » dit 1 - « c’est même étonnant que tu n’es pas reconnu le bruit » - « j’ai le droit de ne pas aimer les bruits de bombes. Puis cela ne regarde que moi 9 » 15 regarda 8 « moi je crois que tu pourrais nous libérer, avec ton pouvoir » 1 se mit en colère « encore tes idées stupides 15. On ne s’évade pas, on vit et on meurt ici. 8 ce n’est pas le moment de dépenser ton énergie pour rien du tout »
1 avait raison. La purge arrivait et la moindre perte d’énergie pourrait être fatale
- « pfff on ne peut pas dormir tranquille. J’appréciais enfin le silence » rétorqua 2
les gémissements des nouveaux reprirent de plus belle. Beaucoup demandaient leur maman ou papa. 8 ne comprenait pas se sentiment. Quatre hommes en blouse blanche arrivèrent dans la salle. On pouvait les entendre de loin. Ils avaient un pas lourd et dure. - « Enfin, les nettoyeurs » dits 5 « on aura peut-être un morceau pas trop grillé. » - « Cela serait cool. J’avoue que je commence à avoir faim. » répondit 28
SILENCE ! crièrent les hommes en blouse
8 fit le vide dans sa tête. Elle voulait savoir ce que ces hommes se disaient. 8 pouvait avoir l’ouïe fine grâce à son totem. Ses oreilles se transformèrent. Elles devinrent plus pointu et fine comme celles d’un loup sans poile. 8 se mit à écouter les hommes en blanc.
- « heureusement qu’il n’est pas allé loin celui-la » - « Il serait revenu après tout, ils ont à manger et à boire ses ingrats. » - « Dépêche-toi de nettoyer, au lieu de parler.» - « pfff, quel job inutile et chiant» - « Arrête de dire n’importe quoi entre eux et nous. Pour ma part, je préfère ma place. »
1 se met à chuchoter « reviens parmi nous 8. » - « Que se passe-t-il ? » demanda 8 - « Regarde par toi-même. »
8 fixa l’horloge. Elle avait avancé, il ne restait plus que 10 minutes avant la purge
- « Ce n’est pas vrai ! » s’exclama 8 - « GÉNIAL » cria 28 « enfin l’heure du sang a sonné »
15 commença à prier pour que la chance nous sourît. L’excitation et le désespoir semblaient omniprésent dans la salle.
Les lumières blanches s’éteignirent pour laisser place aux lumières phosphorescentes. Bien que le noir fût presque total, on pouvait entendre des bruits de pas et des glissements d’objets à travers les barreaux. 8 s’accroupit puis attrapa la cagoule et les menottes à ses pieds. Elle mit les menottes, se releva et enfila la cagoule. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait cela. Tous les ans, c’était la même chose. Elle entendit un homme dire les instructions à suivre. 8 était déjà ailleurs, se demandant qui aurait elle en face. Quelqu’un lui attrapa son épaule. C’était à son tour d’être placée. Elle marcha d’un pas hésitant, pour éviter de trébucher. Puis on lui demanda de s’arrêter. Du métal froid était entrain d’être passé dans ses menottes.
Une chaîne se dit-elle. La clé doit être au milieu de la pièce. Pourvu que je ne sois pas en face d’un type air.
8 ne maîtrisait que l’élément feu, ce qui ne l’aider pas dans sa tâche pour se libérer. Une sonnerie retentit. C’était le signal de départ. 8 retira sa cagoule pour voir son adversaire. Et se tourna le plus possible, pour comprendre la situation.
- « un enfant » souffla-t’elle
La salle où ils étaient enfermés était rectangulaire, la clé se trouvait bien en son centre sur un pilier. La clé est une sorte de pass, elle peut presque tout ouvrir. 8 commençait à réfléchir à ce qu’il y avait dans le coffre derrière la porte qui se trouvait à sa gauche.
- « Si Dieu existe, faite que le repas soit du canard » murmura-t-elle
Les deux assaillants étaient attachés face au mur. En haut du mur des messages pouvaient apparaître et disparaître. Ce message n’est pas fougasse comme certain, il y avait marqué : tué ou être tué. Aurait-on des messages pour retirer ses chaînes. 8 l’ignorait, ce qu’elle savait en revanche c’est que son coeur battait de plus en plus fort. Elle sentit l’adrénaline arriver et décida de tirer sur sa chaîne pour la défaire du mur. Tant qu’elle avait de l’adrénaline la douleur ne serait pas présente, et elle voulait en tirer parti. À force de tirer sur ses chaînes, 8 ne sentit plus ses mains. Elle arrêta pour reprendre son souffle.
Et si je cassais l’un de mes pouces. J’ai peut-être le bras assez long, pensa-t-elle. Et s’il n’était pas assez long, cette pensée lui traversa aussi l’esprit.
Elle sentit un léger courant d’air, et se retourna violemment. Malheureusement pour 8 son adversaire était de type air et il essayait de faire voltiger la clé vers lui. Il semblait confiant comme s’il l’avait fait. - « Je me suis fait berner » dit-elle. Elle tira de plus belle sur sa chaîne. Le maillon du mur commence enfin à bouger. - «encore un effort »
- sous chapitre 2 - La roue tourne:
Le mur se fissure à certains endroits. 8 se mit à sourire.
La chance ne m’a pas quitté, pensa-t-elle
La tâche pour se libérer devenait de plus en plus dure. 8 ressentait des douleurs et des brûlures au niveau des bras. C’était désagréable, mais ce ne fut pas le pire. Sa gorge la serrait de plus en plus. L’enfant se tenait derrière elle. 8 ne pouvait pas donner de coup dans la position ou elle était. La seule solution qui lui rester était d’avancer plus près du mur. Elle ne voulait pas avancer, cela lui sonnait comme un échec.
Vais-je mourir. Désolé 15 je ne pourrai pas t’aider pour ton évasion.
8 se sentait partir. Elle tira un dernier coup. Le maillon céda, et toute la force accumulait dans le maillon propulsèrent 8 et son assaillant au sol. 8 se leva péniblement. Elle savait qu’elle devait fuir de l’autre coté de la pièce. Son ennemi avait réussi à faire voler la clé, alors il pouvait peut-être enlever l’oxygène d’une pièce ou autour d’une personne. Cette idée l’effrayait. Après c’être mis dans un coin à l’opposé de l’enfant, elle le regarda. Il semblait souffrir du choc du sol. Il était à quatre pattes et en colère. Ses yeux avaient viré au rouge.
Cherche une solution, se répéta-t-elle.
8 enroula la chaîne autour de ses poignets, pour éviter de tomber, si elle devait partir à toutes jambes. Son ennemi se releva et leva le bras.
- « Il va trancher l’air ! Ce n’est pas possible, pas si jeune ! » s’exclama 8
Elle sauta au sol pour l’éviter. L’attaque fut une fissure sur le mur derrière 8. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est le vide créé par l’air. L’explosion provoquait la propulsa violemment contre le mur opposé. 8 était à quelques pas de l’ennemi. Elle saignait abondamment dû au choc, et n’avait plus assez d’énergie pour se lever. Son corps semblait bien lourd et 8 savait que son corps d’humain ne pouvait plus se mouvoir. Un idée germa dans son esprit, et si elle se transformait en petit loup. Elle abandonna vite l’idée. Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, c’est ce que répéter 1.
- « J’aurais dû mieux l’écouter » dit-elle d’une petite voix
8 ferma les yeux. Elle ne voulait plus combattre, elle avait perdu toute sa motivation. Elle rageait de savoir qu’elle avait été mise en échec. Puis des secousses se firent sentir.
- « Un tremblement de terre, ici et maintenant. » s’étonna-t-elle
Les secousses étaient tellement forte que l’enfant qui se tenait devant-elle tomba, même le pilier au centre de la pièce s’écroula.
- « C’est ma chance »
8 puisa ses dernières forces pour se relever. Elle était sur son ennemi. Ses mains étaient autour de sa gorge. Bizarrement la fatigue regagna le pas. Elle sentait qu’elle manquait de plus en plus d’air. En le voyant sourit, elle comprit.
- « Alors qui de nous deux s’étouffera en premier ? » dit-elle avec beaucoup de peine. - « Cela ne sera pas moi » chuchota-t-il
L’oxygène chuta brusquement. 8 ne voyait presque plus, tout devenait blanc. Elle desserra ses mains. Son touché était son sens le plus bas. Elle ne savait pas si elle lui avait brisé le cou ou si elle brassait de l’air. Elle se transforma en loup. Ayant très peu de sang et de force, son loup était petit. Il ferait la moitié de sa taille, pattes écartées. N’ayant plus la vue ni le toucher, elle se fia à son odorat et son ouïe. L’ennemi l’attrapa autour du cou, mais il n’eut le temps de serrer ses mains. 8 mordait déjà dans son cou, son ouïe lui avait montré ou frappé.
Une sonnerie retentit, le combat fut enfin terminé. Le son était de moins en moins fort. Exténuer 8 se traina près d’un mur et tomba. Elle se transforma péniblement en humain. Elle avait rétréci, mais elle s’en fichait.
- « ma 7ème victoire »
8 s’évanouit de fatigue. Après quelques longues minutes, elle reprit conscience, sa vue commençait à revenir. La salle qui était grise à la base mais elle semblait bien rouge après ce carnage. 8 se mit à chercher la clé. Elle ne fouilla pas très longtemps. La clé était pourtant visible. Elle se trouvait à dans la poche du pantalon de son adversaire. Puis elle ferma les yeux de l’enfant. Des cristaux se formèrent au niveau des pieds. 8 se donna des claques sur le visage pour se ressaisir et s’éloigna un peu du corps.
- « Je te souhaite une vie meilleure. » murmura-t-elle
Cette victoire fut particulièrement amère. Puis se leva pour aller vers la porte. 8 mit du temps à ouvrir la porte, bien qu’il n’y est qu’une clé et un verrou. Une fois la porte ouverte, elle chercha le coffre qui devait contenir de la nourriture. À l’emplacement du coffre ce trouvait un homme en blouse blanche. Il se tenait devant elle. 8 surprise, fit un pas en arrière.
- « Je n’ai pas respecté vos règles » dit-elle d’une voix tremblante. « je ne ve… » - « Tout a été respecté. Sauf que cette fois-ci, tu prendrais tes vaccins avant ton repas.» Dit sèchement l’homme. « Va prendre ta douche. »
8 sortie de la douche froide. Elle se sentait déjà mieux et surtout moins sale. Puis elle s’assit sur la chaise. Elle examina l’homme qui lui semblait bien gros. Elle voyait bien qu’il avait plus de graisses que de muscle. Elle s’imagina très grosse plus grosse que l’homme qui l’examinait. Avec cette graisse elle n’aurait surement plus jamais faim.
- « Arrête de rêvasser » dit-il « tu n’es pas là pour t’amuser »
- sous chapitre 3 - Surprise:
3 vaccins étaient posés sur la table roulante en métal. 8 tendit le bras. Elle devrait rester sérieuse, mais elle n’y arrivait pas. Surtout en regardant l’homme en blouse blanche. Elle détourna donc le regard pour éviter de rire ou de penser à la nourriture. Son ventre le rappela à l’ordre, il avait faim. Après tout, des questions ne font pas mal pensa 8.
- « Dites, Monsieur, on a quoi au menu aujourd’hui. » - « De la soupe de poisson. » L’homme semblait très distant, voire froid - « Avec ou sans écaille, il a peut-être de la fourrure ce poisson. »
8 avait un large sourire, elle se retenait de rire en pensant à un poisson poilu. L’homme tapa la tête de 8 avec sa main, puis l’attrapa par la nuque comme les félins qui expliquent les bêtises aux plus jeunes. - « Et tu trouves cela drôle. Je suis sûr que tu rigoleras moins quand tu seras affamée. »
l’homme était tellement proche, que 8 se retenait de le frapper. Ses yeux la trahirent et virèrent aux rouges. L’homme recula avec un visage impassible. Quant à 8, elle essayait de se calmer, pour ne pas être puni.
- « j’aime le poisson. » barbouilla-t -elle
Elle vit que les seringues de vaccin étaient vides. Chouette, je vais retrouver mes compagnons pensa-t-elle. 8 se leva pour se diriger vers la porte de sortie. Elle avait hâte de se reposer. Mais ce plaisir fut vite gâché, par une voix grave.
- « Que fais-tu? Je n’ai pas fini. Rassis toi et vite »
8 s’étonna, après tout elle avait déjà des vaccins, alors quoi de plus. Elle retourna s’asseoir Ah j’aurais peut-être droit de lui donner un coup songea-t-elle.
- « Il te reste ta prise de sang à faire. » - « Mais vous en avez plein sur les murs, de mon sang. À moins que cela ne soit celui de l’idiot. » ronchonna-t-elle - « Bon cela suffit les enfantillages. »
8 se demandait, combien de litres avaient elle pu perdre. La viande était très rare dans les repas, pourtant c’était l’élément le plus important pour récupérer plus vite du sang. 8 voulait redevenir grande, ou au moins retrouver sa taille de 60 cm… Et si elle pouvait avoir plus, elle ne dirait sans doute pas non. Sa taille l’a complexée.
Une fois que la prise de sang fut finie. L’homme dirigea 8 à travers les couloirs, vu qu’elle portait les menottes et une cagoule sur la tête. Elle entendit le son de la lourde porte métallique qui séparait les couloirs, du dortoir des cellules. 8 se sentait enfin chez elle. Bien qu’elle n’eût aucun visibilité, elle retrouva sa cage sans problème. Sa cellule faisait 9m2 comme tous les autres, ce qui l’a différencié c’est que le sol semblait plus user à certains endroits. L’homme en blanc retira la cagoule de 8 et ouvrit la porte. Elle regarda autour d’elle puis entra dans sa cage.
- « Bon retour parmi nous, petit diablotin » chuchota 1 - « Je n’en suis pas un » dit d’une voix basse 8 - « Retourne-toi et tend moi tes bras. Dit l’homme d’une voix forte « je n’ai pas que cela à faire. »
Le silence du groupe régna jusqu’à ce que la fermeture de la porte. Seuls 1, 9 et 28 étaient de retour, 8 s’étonna de ne pas voir 2. Un empêchement pensa-t-elle après tous ils sont forts cette année.
- « Alors, c’était un nouveau ou un vieux ? » demanda 1 - « Je l’ignore, tout ce que je sais, c’est qu’il était fort pour son âge. Avec des années en plus, je ne sais pas… - « Ne dis pas n’importe quoi. On naît fort, on ne le devient pas. Tu t’es fait mater, avoue-le. » répondit 28 - « Tu es de mauvais poil 28. Si j’avais vraiment été maté, tu en serais le premier informé. » dit 8 - « Il n’a fait que 2 minutes et 45 secondes. Il faut le comprendre le pauvre. » se moqua 1
Le temps record en combat à mort de 28 était de 40 secondes. 8 se mit à sourire face à la nouvelle.
- « Bah, ce n’est pas la grande forme » rétorqua-t-elle - « Taisez-vous bande de naze » 28 était gêné « je ne joue pas avec mes proies, moi » - « On devrait te donner le nom de boucher ou de diablotin à 28, au lieu de m’appeler petit diablotin » dit 8 - « Diablotin, c’est pour les fillettes comme toi qui ne dépassent pas la taille des rats. Mais vu que tu ne veux pas de ce surnom, je vais t’en donner un autre la naine. » balança 28
8 commença à faire abstraction de ce que disait 28. Elle observa autour d’elle et vit 9 dans son coin. Il devait penser à 5, il était vrai que c’est deux là étaient fait pour s’entendre. Puis elle se focalisa sur le sol de sa cellule. Il y avait un petit bol de soupe, une bande de gaz pour les blessures et une éprouvette en plastique de désinfectant. Ayant ses blessures dans le dos, 8 décida de ne pas se soigner. C’était trop galère, même si elle était agile des bras. Elle regarda son bol de soupe et le souleva. Dans cette action, elle voulait trouver une miche de pain, mais ce ne fut pas le cas. 8 se demanda si c’était une soupe normale ou une soupe piégée, vu l’odeur horrible qui s’en dégageait.
- « Alors une soupe au poisson ou à l’eau? » demanda 8 qui n’était pas décidé à boire. - « Et tu oses m’ignorer…. » dit 28 très vexé 1 répondit « on te laisse la surprise de la soupe. » - « Pas toi non plus 1. Je suis déçu. » 28 décida de se taire pour montrer son mécontentent. - « Une soupe à l’eau. J’aurais préféré du canard. » dit 8 - « Toi et ton canard… En tout cas si tu ne l’as bois pas tu seras punie. » rétorqua 28 qui voulait parler pour être écouté.
8 voulait atténuer le goût de la soupe, donc elle se pinça le nez et bu. Elle fit une grimace. Un bruit retentit dans la salle, c’était la lourde porte qui s’était réouverte. 8 se mit sur la pointe des pieds et regarda part dessus l’épaule de 28, qui était debout. Ce n’était pas 15, il avait les cheveux ébouriffés bruns. 8 se tourna pour ne plus voir l’inconnu. Elle était dos à la cage de 15 et se demanda comment se passait son combat. Quelques minutes plus tard, la porte de la cage de 15 s’ouvrit. On pouvait la reconnaître, car elle grinçait un peu. 8 se sentait soulager d’entendre se bruit. 1 fit les yeux ronds mais il semblait content. Sachant que 1 et 15 s’embrouillaient souvent, cela intrigua 8.
- « Rapproche tes menottes de la cage pour que je puisse te les enlever. » - « Oui » répondit la personne
8 pensait que c’était une blague. Elle se retourna pour voir qui était dans la cage. Elle vit le garçon aux cheveux ébouriffés. Il avait des yeux noisette. Mais où était 15, cela ne pouvait être possible. 15 aurait-il changé de cellule. L’homme en blouse blanche retira les menottes et s’éloigna des cages.
- sous chapitre - Le nouveau:
8 se rapprocha des barreaux de sa cage, qui donnait vue à son nouveau camarade. Puis balança - « Où est 15 ? » - « Pardon » s’exclamât-il. Il semblait perdu, comme s’il ne s’attendait pas à être là. - « Ne joue pas les innocents. Un garçon grand, blond, un peu tête en l’air.
Le nouveau ne répondit pas. Il semblait troubler
- « Comment l’as-tu tué ? » demanda 8
L’inconnu était de plus en plus mal à l’aise.
- « Ah bah ça alors ? On a un nouveau 15, il marchera peut-être mieux que l’ancien » dit 28 - « Mais c’est génial, on n’a plus de plan foireux d’évasion. » l’exclama 1 - « Alors le nouveau, as tu un surnom? Style le sauveur » lâcha 28 « Ne t’occupe pas de la folle à côté. Elle s’y fera, n’est pas 8 » - « C’est ton chiffre 8 » dit l’inconnu étonné qu’il ne s’appelait pas par leur vrai prénom. - « Oui et qu’est-ce que cela peut te faire » 8 se retourna, elle ne l’appréciait pas du tout. - « Dit, tu viens de l’extérieur » demanda 1 « tu t’appelles comment ici ? » - « Le chiffre que l’on m’a donné est 17. Et mon ancienne prison est à l’opposé d’ici » répondit 17 Puis il ajouta « est-ce que je peux te parler 8 ? J’ai un message pour toi. » - « Et moi je n’ai rien à te dire, ni à t’écouter » rétorqua 8 - « Ne soit pas dur avec lui » répondit 1
On entendit des éclats de rire. 2 était elle aussi rentrée, elle ajouta « enfin quelqu’un qui arrive à faire sortir 8 de ses gonds. Il en aura fallu du temps » - « Va voir ailleurs 2 » - « Calmez-vous ? J’ai franchement mal à la tête » 5 semblait de retour, avec une grosse plaie à la tête. - « Eh bien tu ne t’es pas loupé » dit 28 - « Cela suffit » dit 9 d’une voix forte. Il semblait extrêmement mécontent
Le groupe fit enfin le silence laissant place aux murmures et aux bruit des fermetures des cages. Quand les 36 candidats furent installer, des surveillants retireraient les bols et les désinfectants des cages. Aucun outil n’était toléré même pas un caillou, seul le bandage resté. Ils n’étaient pas considérés comme dangereux. Ils se cassaient facilement si on tirait trop dessus. La luminosité baissa, c’était de signe qu’il fallait se reposer. 8 était tourmentée. elle se tourna par réflexe pour voir 15, mais elle vit 17 qu’il lui fait un signe de la main amicale. Elle se retourna rapidement et regarda sa porte. C’est décidé je verrai le ciel, quand tout le monde dormira. Pensa 8 Les minutes défilèrent et 8 ressentait comme des bouffés de chaleur. Pourtant elle ne faisait absolument rien. Sa vision commença à se troubler, 8 s’allongea en se disant que cela irait mieux après. Son corps s’engourdit, elle compris que le sommeil l’a gagnée. Bon c’est juste quelques minutes de sommeil se dit-elle. Ce qui était bizarre, c’est qu’elle avait l’impression qu’on lui aspirait sa chaleur, alors qu’elle était en sueur. Elle avait froid et elle se sentait lourde. 8 entendit des pas au loin. Curieuse, elle essaya d’ouvrir ses yeux qui voulaient rester fermer. Dès qu’elle eut réussit elle remarqua que cela ne servait à rien. Les formes étaient tellement brouiller qu’elle ne distinguerait rien. 1 semblait agiter comme s’il voulait dire quelque chose. 8 essaya de se retourner pour s assoir. Son corps la faisait souffrir. Elle réussit à s’appuyer contre l’angle de sa cage. * se concentra sur sa vue, elle voulait comprendre se qui se passait vraiment autour d’elle. Sa vue revint partiellement. 8 pouvait enfin distinguer les corps et les objets. Ce qui la soulagea. Elle observa 28 qui n’était pas non plus en grande forme, il pouvait bouger mais il était très pale. Qu’est-ce que j’aimerais être à sa place pensa 8. Elle tourna la tête et se mit à sourire 17 semblait plus mal au point. Il vomissait du sang. Il ne devait plus rien avoir dans son estomac. Les pas se rapprochèrent, et des paroles esquissaient.
- « Mh, note que le sujet 10 a de la fièvre, mais semble être en force pour se défendre. Sa prise de sang ne nous révèle rien d’anormal. » dit une personne d’une voie roque - « Bien, maitre » répondit une voie plus jeune - « Stt, je vous avais demandé un virus efficace et regardé le résultat. » lança un homme bien gavé. - « Je pourrais vous donner des virus. Mais s’il ne tue pas la bonne espèce, cela serait fort regrettable. » - « Maître, je pensais qu’on était là pour les soigner. » - « C’est vrai que le soin est notre métier. Mais il faut des maladies pour soigner des personnes. Note le bien dans ta tête.
8 eut un moment d’égarement. Quand elle reprit ses esprits, un individu se tenait devant elle. Il portait une longue cape blanche avec en son centre une croix rouge. Son visage était écaillé et il avait des yeux bleus très envoûtants.
Puis il dit « Le sujet 8 a une carence en fer. Ce qui favorise le virus. Elle mourra dans les quelques jours qui vont suivre, si on ne fait rien. »
Classe, je vais mourir comme un rat, sans avoir vu le ciel. Après la purge, le virus. Pfff quelle vie de merde. pensa 8
- « C’est le troisième sujets qui à un manque de fer. Pourtant, il ne devrait pas y en avoir, si ?» répondit un petit homme, qui avait la même cape blanche avec la croix rouge. - « Ne me regarde pas comme cela blanc bec. Je ne leur donnerai pas plus de viande. La viande cela coûte cher. » dit un homme imposant. Il portait un masque à gaz avec un costume. Ce qui le rendait ridicule. - « Vous pourriez faire l’effort pour ses trois là. » souffla le jeune - « Et puis quoi encore. Je n’ai pas d’ordre à recevoir de vous. Je vous rappelle que c’est moi ici » répondit l’homme en costume chic - « Pourriez-vous retirer ce masque ridicule. C’est un virus qui s’inocule par la nourriture. » insista le jeune - « Le sujet 1 semble en forme. Combien de sujets sont en forme? » demanda l’homme aux écailles. Il semblait indifférent face à la querelle de son disciple. - « Les sujets 12, 35, 24 et 1 » - « Les sujets 2 et 28 sont très pales et ont une langue blanche. »
- « Bon, vous n’avez pas bientôt fini. » dit l’homme habillé bizarrement - « Ils nous restent 4 sujets à examiner, mon cher. » - « Ce virus est plus que concluant donc je ne vois pas pourquoi on continue ses tests. » - « tellement concluant qu’il est 100% mortels chez l’espèce humaine » dit le jeune homme en rigolant. - « Il faudrait lancer le remède par voie aérienne, pour voir s’ils arrivent à guérir. » - « Et pourquoi vous ne testeriez pas ce remède sur des Hommes ? » - « Vous vous portez volontaire, c’est très courageux de votre part. Sachez tout de même que le vaccin n’est que théorique et qu’il n’a jamais été utilisé en condition réelle» - « Ne soyez pas fou. » rétorqua l’homme en masque
8 se demandait comment il pouvait parler à travers le masque. Sachant qu’avec une cagoule, on a du mal à se faire entendre, mais la on l’entendait distinctement.
- « On lancera le remède à midi. Dite bien à vos employés de garder leurs masques. S’ils ne veulent pas mourir» répondit l’homme en cape
Les trois individus s’éloignèrent de plus en plus. 8 regarda 1 qui lui sourit comme pour dire que l’on allait s’en tirer. « Si je m’en remets, je me casse de cet enfer. » marmonna-t-elle. Et si 17 pouvait rendre l’âme, cela lui réchaufferait le coeur. 8 ferma les yeux pour laisser place à ses songes.
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