Rappel du premier message :Ohayo ! Ce sujet sera complété au fur et à mesure du temps. Profitez bien et bonne lecture !
Histoire n°1 type : horreur
Le mur
Cela faisait plus de deux ans que Anna habitait dans cette maison peinte de Taupe et de Blanc à l'allure très moderne. Cette maison, c'était la plus belle du quartier. La petite famille vivait paisiblement et n'avait jamais de problème. Madame B. était une mère zen, professeur de Yoga depuis 8 ans qui comme toutes les mères, s'occupait de ses enfant avec patience et brio. Monsieur B. était un homme d'un sérieux remarquable et travaillait avec acharnement dans une petite usine de papeterie, qui, arrangeait bien sa fille, passionnée de Bricolage.
C'était une matinée d'été, comme tous les jours, tout se passait pour le mieux. Anna tressait ses cheveux dans sa chambre et y accrochait de belles fleurs blanches lorsqu'elle aperçut des mouches virevolter à côté du mur droit de sa chambre. Surprise, elle alla voir ce qu'il s'y trouvait. Rien. Elle chassa les mouches et partit car elle trouvait qu'il faisait une chaleur abominable.
Le lendemain, son mur commençait à moisir, elle appela son père, toute paniquée à la vue de la moisissure et des mouches. Celui-ci rétorqua aveuglément que ce n'était que de l'humidité. Sur ce, il repartit et laissa sa fille seule. Elle s'approcha du mur entendit un gros bruit venant de son placard. Terrorisée, elle l'ouvrit et ne vit rien. À part quelques livres et un ours en peluche.
Une semaine après, une odeur nauséabonde se fit sentir. La moisissure envahissait de plus en plus sa petite chambre et Anna commençait à avoir des angoisses nocturnes. La pauvre petite ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur, si bien qu'elle ne dormit plus dans sa chambre mais dans celle de ses parents.
Pour faire oublier ses terreurs nocturnes et sa chambre, ses parents lui proposèrent de dormir chez sa meilleure amie Sarah. Anna acquiesça toute joyeuse et passa une bonne nuit. Elle n'avait jamais aussi bien dormi. Quelle ne fut pas sa surprise lors de son retour chez elle lorsqu'elle vit sa maison brûlée. Il ne restait plus rien, sauf le mur de sa chambre, indemne. Elle s'effondra et pleura toutes les larmes de son corps. Elle était impuissante, elle n'avait que 15 ans. Ses parents étaient décédés lors de l'incendie. Folle de rage, elle frappa sur son mur en pleurant, ses mains transperçaient la moisissure et se firent saisir. Elle se fit emporter par une main qui sortait du mur. On ne la revit plus.
Mais qui était-ce ? C'était un cadavre de femme. Lors de la construction de la maison, le béton lui coula dessus et elle se fît prisonnière du mur. N'acceptant pas sa mort, son âme resta vivante et c'est ainsi que pour se venger, elle emprisonnait toutes les petites filles innocentes, voyageant de maison en maison, dans leur mur.
Sous l'emprise du temps
Noir. Il fait tout noir. Plus j'avance, plus je prends de l'âge. Il y a 2 minutes, lorsque je n'étais pas encore entré dans cette pièce, j'avais 15 ans. Maintenant j'en ai 24. Je n'ai pourtant fait que 9 pas. J'ai essayé de reculer mais je vieillis encore plus. Comment suis-je arrivé ici ? Eh bien je marchais dans les bois et j'ai vu un cube avec une petite porte. Curieux comme je suis, je suis allé voir ce que c'était et j'y suis entré. Lorsque j'eus posé un pied dans cette pièce, une douleur me parcourut tout le corps. J'ai essayé de sortir mais je n'y suis pas parvenu. Maintenant je suis sous l'emprise de cette pièce, sous l'emprise du temps et sous l'emprise du remords. Je suis à mon 88ème pas. Je vais donc vous laisser et mourir en votre compagnie cher lecteur. Adieu.
Sous l'emprise du temps (version longue)
Moi Gwen, je suis un futur Botaniste et j'ai 15 ans. J'étais en quête de Coincya, c'est une fleur très rare et j'ai entendu dire qu'il y en avait par ici. Je me suis donc aventuré dans les bois afin de trouver ce trésor floral. Il était environ 14 heures et je venais de manger avec mon cousin Arthur âgé de 9 ans qui comme moi, était un petit curieux de la nature. Quel bonheur d'apprendre à un petit garçon les vertus du métier ! Armé de ma loupe et de mon encyclopédie je contemplais la flore et les arbres avec admiration. Mon regard tomba subitement sur un bâtiment tout blanc, cubique, au milieu des bois sans aucun vis-à-vis. Serait-ce un autre botaniste voulant lui aussi admirer ces fleurs merveilleuses ? Quoi qu'il en soit je veux m'y aventurer et peut-être rencontrer un scientifique. Je serrai fort Arthur dans mes bras et lui priai de s'asseoir et de ne pas bouger. Le pauvre petit n'avait pas le sens de l'orientation, et n'avait pas d'autre famille que moi et papa. Il fallait donc y faire attention. Il me regarda un long moment puis s'égaya à sa passion en observant un trèfle à quatre feuilles. Je partis donc vers ce qui semblait être un laboratoire.
Je m'arrêtai devant une grande porte blanche qui, à ma grande surprise était entrouverte. Je poussai cette dernière qui claqua contre le mur. Il faisait noir à l'intérieur. Mais peut-être y avait-il une autre pièce éclairée avec un scientifique !? J'étais obsédé par cette idée, cette bâtisse ressemblait vraiment à un laboratoire. C'est décidé, j'y entre. Je posai mon pied sur le sol de cette grande pièce noire et une douleur horrible me parcourut tout le corps. Je hurlais. Je ne pouvais plus bouger. Je jetais un regard derrière moi. Arthur n'était plus là. ARTHUR ! ARTHUR ! hurlais-je. Aide-moi Arthur ! ARTHUR !!! Je me débattais avec effroi. Je regardais ma main et je vis que mes ongles avaient poussé. J'eus très peur. Je palpais mon visage et je sentis de la barbe. Un frisson me parcourut le corps. Que se passe-t-il ? Je fis un second pas et la même douleur horrible recommença. J'arrachais mes ongles avec mes dents car ils me faisaient horriblement mal. Ma barbe avait encore poussé et j'étais encore plus horrifié. Soudain, je vis sur le mur une inscription faite à la bombe de peinture où il y avait marqué : 1 pas équivaut à un an. Quand j'eus réalisé ce qu'il m'arrivait j'hurlais encore plus fort. Je n'ai pas d'autre choix. Il faut que je me suicide.
J'entendis un bruit derrière moi, je tournai la tête et vis Arthur. Il avait changé. Il avait 11 ans. ARTHUR NON ! N'ENTRE PAS ! Hurlais-je. Il me regardait avec effroi. Gwen... Dit il, Je t'ai cherché et je ne t'avais pas trouvé. Je... (Il commença à pleurer) Tout ce que je veux c'est te serrer dans mes bras Gwen. NON ARTHUR N'ENTRE PAS ! Rétorquais-je, larmoyant. Je ne comprends pas viens avec moi, sors de cette pièce Gwen ! Pourquoi tu ne veux pas je t'aime moi ! Hurla-t-il. Il courut vers moi. ARTHUR NON ! Ne fais pas ça... dis-je. Dès qu'il eut franchi la porte il se figea et son corps petit à petit se transformait en cendres. Arthur... P***** j'en ai marre de cet endroit, qu'est-ce qu'il m'a pris d'entrer ici ! Fou de rage et de tristesse, je fis deux pas, la même douleur était constante et présente à chaque fois. Je hurlais de tout mon corps, du sang sortait de ma peau et mes ongles repoussaient ainsi que ma barbe, la douleur était insupportable. Je refis cinq pas. Je vomis du sang. Et je m'effondrai par terre. Ma peau était craquelée et mes veines se brisaient petit à petit. Je me suis mis à rigoler. J'étais de plus en plus proche du suicide et la folie m'envahissait. Je me suis relevé et je marchais, marchais, marchais, vomissant mes tripes et mon sang, perdant mes cheveux et la vue. J'en suis à mon 87ème pas et je suis aveugle. Je vous ai conté mon histoire. Je vais bientôt mourir dans la folie et dans la torture. Je suis prêt maintenant. Adieu cher lecteur, j'en suis à mon 88ème pas.
Il se réduit donc en cendres et mourut. Comment le savait-il ? Eh bien, dans ces circonstances, la douleur est tellement insoutenable que nous savons quand nous allons mourir. Je vous dis à bientôt.
Fin.
(Nouvelle histoire bientôt.)
Le rêve prémonitoire de ma grand-mère "histoire vraie"
Intro : Ce que je vais vous raconter est vrai et c'est un fait réel, c'est mon grand-père qui me l'a raconté ; Nous venons de Bretagne et quasiment toute ma famille du côté de ma mère était marin, capitaine etc...
Je l'ai vu, dit une vieille femme. Je l'ai vu les mains coupées ! Mon frère. C'était dans mon rêve. Je l'ai vu les mains coupées... (Elle ? C'était la grand-mère de mon pépé. Elle avait fait ce fameux rêve quelque temps, au moins 1 an avant "l'accident". Vu que je ne sais pas le nom de son frère, je vais l'appeler "X").
...
X était au bord de son navire, la MARIVONIQUE dont il était le capitaine. Le bateau coule ! Le bateau coule ! Hurla-t-il. Que vois-je ? Un autre bateau. Héhoooo ! Nous sommes là aidez-nous ! Le bateau approche de plus en plus, il arrive ! Aidez-nous ! supplia X. Lui et son équipage nagèrent jusqu'au bateau "allié" car dans le code des marins il est dit que lorsqu'un bateau sombre ou a besoin d'aide, si un bateau est à proximité il doit obligatoirement l'aider. X et son équipage s'aggripèrent aux cordages. Ne les laissez pas monter ! Il faudra payer leur nourriture et les charges ! Ne les laissez pas monter je vous dis ! Coupez-leur les mains, c'est un ordre ! Ordonna une grosse voix grave, c'était le capitaine du bateau soi-disant "allié" qui aurait pu sauver tout le monde. Un marin prit donc un couteau et coupa les mains de X, qui voulait sauver sa peau ; Il tomba donc dans l'eau et se noya.
Personne n'a pu être sauvé.
C'est un mousse qui était à bord du bateau "allié" qui était chrétien et qui avait tout raconté au prêtre. L'histoire nous a été parvenue et la MARIVONIQUE figure maintenant sur la liste des bateaux disparus en mer.
La maison de l'autre côté du mur
Cela fait 8 ans que je dors en face d'une fenêtre qui donne sur une grande maison. Personne n'y habite, juste un chat. Le pauvre animal n'a plus de poils et est rongé par la maladie. Il n'avait plus de coussinets, ils semblaient avoir été coupés. Je le nourrissais tous les jours depuis 8 ans ! Il était en bonne santé avant, mais ce vieux matou n'a pas été gâté par la vie... Un beau jour "Chat" mourut et j'ai été peinée longtemps.
J'allais me coucher, j'éteignis la lumière et vis "Chat" par la fenêtre ! N'y croyant pas mes yeux, je me suis levée pas à pas, ouvris la fenêtre et criai : Chat :D !! C'est toAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH
!!!!! Dis-je horrifiée ! Chat n'était qu'un cadavre placé face à ma fenêtre. Je tombai par terre sous le choc et haletante d'effroi. Je fermai la fenêtre et criai à nouveau. Ne me relevant pas, je m'évanouis et restai collée au mur toute la nuit.
Je me réveillai avec un léger mal de tête. Je regardai par la fenêtre et je ne vis plus "Chat". Je l'ouvris et m'asseyais sur son rebord, un mur séparait ma maison de cette vieille bâtisse. Pourquoi ne pas aller la visiter ? Je sautai sur le mur et ma chaussure tomba dans le vide. Mince, tempêtais-je ! Je ne pouvais plus reculer de toute façon. Je m'approchais de plus en plus de la grande maison. J'y suis enfin ! Je sautai du mur et atterris en roulé-boulé dans le jardin. J'ouvris la porte et j'y entrai. Il y avait beaucoup de statues de chats dans l'entrée ! Je montai les escaliers avec empressement, cette maison était vraiment jolie ! Dans le salon, il y avait des tableaux avec des coussinets qui étaient pesants et me mettaient mal à l'aise. J'entrai dans la chambre et vis des chats qui semblaient pétrifiés. J'hurlai et montai le second escalier. Il me mena devant une grande porte. Je l'ouvris et vis une personne qui caressait un chat sur un rocking chair. Euh excusez-moi ! Je ne voulais pas entrer dans votre maison je je je suis désolée ! Dis-je. La personne se retourna et n'avait pas de lèvres, on pouvait percevoir toutes ses dents et ses gencives. Je voulus m'enfuir mais je ne pus pas. La personne caressait toujours le chat. Lui prit le cou et lui brisa les cervicales. Il prit un couteau et lui coupa ses coussinets un par un et les mangea. NON NON ARRÊTEZ ! hurlais-je. L'homme me regardait. Il faisait très très peur, tellement peur que je ne pouvais pas le regarder en face. Il me fixait et prit un cadavre derrière lui et me le lança à la figure. "CHAT" AHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!! Hurlais-je. C'était le cadavre de "Chat". Ma tête tournait tournait tournait et l'homme me regardait souriant.
L'homme me regardait souriant. L'homme me regardait souriant. L'homme me regardait souriant. L'homme me regardait souriant. L'homme te regarde souriant.
(Histoire à venir)
Relu par Nareshi