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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire Avec ce roman l’expression : quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Prends tout son sens Fiche Technique :
Titre Original : Hundraåringen som klev ut genom fönstret och försvann Auteur : Jonas Jonasson Pays d’origine: Suède Éditeur original : PiratförlagetGenre : Comédie - Aventure Date de sortie : 2009 Nombre de pages : 506 Adapté au cinémaRésumé officiel :
Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l'adjoint au maire et de la presse locale ?
Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée – presque par inadvertance – à un membre de gang. S'engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja...
Avis :
Ce livre m’a tout de suite plu. Pourquoi ? Car c’est un concentré d’humour loufoque, de franche rigolade, et d’un scénario bien écrit plus surprenant qu’on ne l’aurait jamais imaginé ! Je me demande comment l’auteur a fait pour imaginer une histoire pareil, il est peut-être fou, mais je peux dire que c’est pour notre plus grand bonheur. On entre dans le jeu, on vit et on rit au même rythme que l’aventure, dans ce sens queue ni tête parfaitement maitrisé.
Les personnages sont intéressants et bien fait pour certains, ce qu’on peut dire c’est qu’il n’y en a pas deux qui se ressemblent.Tous plus bizarres, étranges où avec une particularité qui les rend très spéciaux on peut dire aussi qu’aucun personnage de ce livre n’a pu rester sérieux
Ce cher Allan : il s’en fiche de tout. La seule chose qui a vraiment de l’importance pour lui est eu à manger et à boire, pour le reste... On peut toujours s’arranger. C’est ce côté détaché qui est si hilarant, même si des fois cela flirt avec de l’humour noir ce vieux a la particularité de ne pas se poser de questions avant d’agir…ni même après en fait. Il s’est mêlé de la politique des pays les plus influents…sans rien y comprendre ! Ah oui car il faut préciser qu’Allan est aussi hermétique à la politique, il se moque de savoir qui est contre qui, qui est qui se tape dessus et pour quelle raison. Citation : « Allan n’avait pas bien entendu quels étaient les enjeux politiques du plan en question, parce que en règle générale, quand les gens se mettent à parler de politique, il cessait d’écouter. Un réflexe. Le physicien nucléaire s’était ressaisi, et maintenant il hochât la tête, amusé, à l’évocation de cette particularité d’Allan qui ne lui avait pas échappé jadis »
L’histoire est découpée en deux parties qui s’intervertissent, une sur la cavale actuelle et une sur le passé de notre héros centenaire. C’est amusant d’avoir deux histoires car le passé d’Allan n’est pas dénué d’intérêt , même tout le contraire ! Cet homme a un parcours plus atypique et original que jamais et il n’a cessé de changer le cours du monde par ses actes. Espagne, Chine, Russie, Corée du nord, Amérique, Iran…et il n’est pas passé dans ces pays sans semer son gros grain de sel . Je ne vais pas tout révéler car le mieux et de le découvrir en lisant mais on peut dire que : si Kim Jong un, actuel dirigent de la coré du nord né fait confiance à personne…c’est de sa faute . Il se pourrait qu’il ait aussi un petit (grand) rapport avec la ***** ********... Et le communisme chinois…et le fait que Churchill ait échappé de peu à un attentat, en bref c’est un pacifiste…qui malgré lui n’a rien pacifié du tout !
Maintenant les points noirs : pour moi il y en a deux. D’abord le fait que le livre soit en deux parties : L'histoire principale est la cavale, seulement le passé d’Allan est si intéressant que la partie au présent perd de son charme. Personnellement plusieurs fois j’étais contente d’arriver à la ‘partie ‘passé’ et un peu plus déçue quand on revenait au présent
Deuxième point : la fin. Autant le dire, tout le roman est si délirant, drôle et étonnant à chaque nouvelle phrase que cette fin...laisse à désirer. Je ne dis pas qu’elle est mauvaise mais on nous vend du rêve par kilo , pour finir avec quelque chose qui n’est pas vraiment à la hauteur.
En bref je ne peux que vous conseillez vivement de le lire, je vous jure que vous ne le regretterez pas et ces 500 pages je ne les ai pas senti tant on est emporté dans les aventures (présentes ou passées) D’Allan .
Quelques citations: Song Meiling répondit que sa demi-portion de mari avait l’intelligence et le charisme d’une vache à lait. (...) Une lavette et un parasite, se dit Allan, en guerre contre un imbécile, un incapable et une demi-portion dotée du QI d’une vache à lait. Entre les deux, une vipère qui se saoule à la liqueur de banane. - Ca va être intéressant, déclara-t-il sincèrement.
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Les Indes britanniques étaient déjà en train d’éclater en morceaux. Les hindouistes et les musulmans n’arrivaient pas à se mettre d’accord et entre les deux, il y avait ce satané Mahatma Gandhi qui arrêtait de s’alimenter dès que quelque chose le contrariait. Tu parles d’une stratégie guerrière ! Winston Churchill aurait bien aimé le voir affronter les bombes nazies au-dessus de l’Angleterre. ~~~~~~
Allan interrompit les deux frères en leur disant que s’il y avait une chose qu’il avait apprise en parcourant le monde, c’était que les plus insolubles conflits de la planète avaient démarré de cette façon : « T’es bête ! – Non, c’est toi qui es bête ! – Non, c’est toi ! » La solution était bien souvent de partager une bouteille d’une contenance minimale de soixante-quinze centilitres, puis de regarder vers l’avenir. - Alors tu penses que soixante-quinze centilitres d’alcool pourrait résoudre le conflit entre Israël et la Palestine ? lui demande Bosse. L’histoire remonte quand même jusqu’à l’époque de la Bible ! - Pour ce conflit-là, il faudrait peut-être augmenter la dose, mais le principe reste le même. ~~~~~~~
Ensuite sœur Alice énuméra les règles concernant la douche, le brossage de dents, les visites venant de l’extérieur et les visites entre résidents. -Es qu’on peut chier quand on veut, au moins ? demanda Allan Voilà comment les relations entre sœur Alice et Allan se dégradèrent moins d’une demi-heure après leur rencontre
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Sexe : Messages : 2327 Date d'inscription : 28/01/2015 Localisation : la tête dans le frigo ~
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