Bonjour et bienvenu dans ce Récit d'aventure sur le jeu vidéo: Game Dev Tycoon. Le principe est de me mettre dans la peau du personnage principal et de vous raconter mon histoire, en ajoutant pleins de trucs de l'univers Nippon Syndrom (Ouais je parle carrément d'univers). Avant de vous perdre dans la lecture un peu complexe et spéciale du truc, je vais vous faire une fiche rapide du jeu vidéo Game Dev Tycoon:
Ce jeu est une simulation dans laquelle vous incarnez un jeune développeur de jeu vidéo qui commence son métier dans son garage au moment où le jeux vidéo était encore à ses balbutiements (j'ai daté le début du jeu à environ 1984). Vous devez évidemment développer des jeux, dont vous choisissez: le nom, le sujet (ex: fantasy), le genre (ex: RPG) et le support (ex: Wii). Cependant dans ce jeu vous n'intervenez que peu dans dans le développement (vous n'allez pas créer de niveau, designer un personnage, etc... Il existe des logiciels pour s'essayer à ça). Vous allez surtout décider de la façon dont vous allez gérer le temps de développement de votre jeu vidéo en fonction de son genre. Par exemple un RPG demandera à ce que vous allouez plus de temps au développement des quêtes et des dialogues et moins au développement du Level Design ou de l'IA. Inversement dans un jeu d'action les dialogues sont inutiles. A la fin du développement du jeu, vous obtiendrez une note donnée par les magazines spécialisées. Ces notes détermineront grandement les ventes de vos jeux et diront si votre jeu est une tuerie ou une bouse infâme. Vous avez évidemment des frais, que ce soit le loyer, les potentiels futurs employés ou même le coût de développement, et il faut rentabiliser tout ça en développant des jeux. Il faut donc développer des bons jeux pour devenir riche. C'est avant tout un jeu de gestion plus que de création, et c'est justement ce côté création que je veux ajouter en faisant ce récit en donnant une humanité au personnage que l'on incarne.
Je profite également de ce jeu pour donner des cours rapides d'histoire du jeux vidéo car ça s'y prête parfaitement, le jeu allant de 1984 à nos jours (et même plus loin). Le nom des consoles et des éditeurs sont légèrement modifiés mais reconnaissable (ex: Ninvento = Nintendo)

J'espère que cette intro vous aura éclairé sur ce qui va suivre, sur ce bonne lecture !

Je m’appelle e-Ness Girl. En tout cas c’est le pseudo que je me suis donnée. En cette belle année de 1984, je décidais de me lancer dans une belle aventure. J'étais encore assez jeune mais plutôt douée pour le codage. En tout cas ces toutes nouvelles technologies me fascinaient déjà, et je pensais qu’il était possible de créer des bonnes choses avec ces machines, comme des jeux vidéo par exemple. J’aurais aimé raconter de belles histoires mais pas facile avec au max 8 bits, mais je pensais quand même pouvoir faire quelque chose de cool. Je commençais le développement de mon premier jeu : Yukki’s Tower. Pourquoi ce nom ? Car c’est une aventure dans une tour/donjon et que le héros s’appelle Yukki (je sais pas pourquoi ce nom).

Je m’y connais pas encore beaucoup en jeu vidéo, mais pour une aventure je pensais qu’il fallait passer plus de temps sur tout ce qui est dialogues, scénarios, quêtes, World Design, etc… Bref laisser de côté le moteur ou ce genre de trucs, enfin il me semblait. J'avais décidé de développer ce jeu sur un PC, car la Gommodore 64 coûtait assez cher niveau licence.

Après 3 mois de développement intense, je terminais enfin mon jeu. Je corrigeais quelques bugs, j’ajoutais un peu des trucs… Et voilà, le développement était fini. Je vous passe les détails d’inscription au registre des sociétés et des moyens de distribution. Le fait est que désormais mon entreprise (localisé dans mon garage) était créée s’appellait Nippon Syndrom. Sympa non? J’adore le Japon ouais.

Au bout d’une semaine, les critiques sur mon jeu arrivaient… Bon ben c’était pas mal pour une première fois, j’ai une moyenne de 5,5. C’est juste mais bon j'étais débutante. Je me promis de m'améliorer et de faire les meilleurs jeux au monde!

Y’avait un ptit article sur moi dans un journal, sympa ça. Mais pas le temps ! Je devais faire encore plus de jeux, déjà pour vivre, mais aussi pour m’entraîner ! Mais avant je voulais étudier un peu les critiques sur mon jeu, histoire de voir comment améliorer mes jeux dans le futur. Pendant que je fais ce travail d’étude, mon jeu commençait à se vendre. Première semaine j'ai vendu plus de 3500 copies ! Génial ! J’ai reçu d’ailleurs des lettres de fans. Bon seulement 12 lettres mais ça faisait ultra plaisir quand même. Je terminais mon étude sur le jeu.

Bon pas le temps de lambiner, je repartais à l’attaque d’un nouveau titre ! Et pourquoi pas essayer un jeu d’action de course ? Ça pourrait être assez fun je pensais ! Je l'avais appelé Mad Lilium : Fury Road.
Là par contre, l’histoire ça servait à rien. En tout cas à petite dose. Ce qu’il fallait c’est un jeu beau et cool à jouer ! J’investissais donc mon temps sur le moteur du jeu, son gameplay et son level design. Un peu moins sur l’IA, pas besoin d’ennemis trop intelligents. Et par contre je zappais l’histoire et les dialogues. Le World Design aussi était un peu inutile, contrairement aux graphismes qui devaient être magnifique ! Bon  toujours des gros pixels, mais des jolis pixels !
Pendant le développement de mon nouveau jeu, Yukki’s Dungeon avait atteint les 10K de copies vendues, c’était ouf !

Voilà j’avais fini Mad Lilium : Fury Road. J’espèrais que ça irait. Et au final, j’eus la même note finale que pour Yukki’s Dungeon. J’espérais un peu mieux, mais c’pas grave ! Je décidai d’étudier ce jeu aussi pour savoir ce que je pourrais améliorer dans le futur.

Bon assez lambiné ! Je devais faire un autre jeu ! Cette fois ce serait… hum… Une simulation de musique ! Ouais ça allait être rigolo ça. Je l'appelai Fredou and Medhi VS The Idols. Ça en jette comme nom ! Cette fois c’était une simulation alors le gameplay devait être PARFAIT, l’IA devait être douée (dans la mesure du possible de l’époque), le moteur devait être bon aussi. Le reste, on s’en fichait un peu. Par contre c’est un jeu musical alors le son se devait d'être au poil. Par ailleurs je reçus de plus en plus de lettres de fan, j’en étais presque à cent fans différents. Ils disaient qu’ils adoraient mes jeux, ils étaient vraiment gentils. Je terminais mon dernier jeu en pensant à eux ! Les notes ne tardèrent pas à arriver et…

J’avais fait mieux que la dernière fois ! Ce n’était pas encore le Best Game Ever mais c’était pas mal, j'étais fière de moi ! Par contre j'allais devoir faire quelque chose, ne pas stagner comme ça. Si je voulais faire de meilleurs jeux il fallait que je sois innovante ! Et par le fait même… Créer mon propre moteur de jeu !
Pendant que je réfléchissais à ça, des rumeurs bizarres faisaient leurs apparitions. Apparemment, une société japonaise nommée Ninvento souhaitait se lancer sur le marché des consoles de salon. Ninvento était connu à l'époque pour leur jeu d'arcade "Dinkey King". Les experts disaient que les jeux sur console ne décolleraient plus. En effet, depuis le krash du jeux vidéo en 1983, presque aucune entreprise ne voulu se risquer à sortir une console. Cette crise était due à plusieurs raisons. A l'époque chaque jeu à succès (Pong, Pac Man, etc...) était copié car le marché du jeux vidéo était florissant, et bien souvent les cartouches de jeux n'étaient pas interchangeable, ce qui veut dire qu'une console de salon embarquait souvent 1 à 6 jeux, souvent des copies d'autres jeux. Il y avait à l'époque, sur le marché américain presque 700 consoles différentes ! C'est à cause de cette submersion d'acteurs et de biens d'autres facteurs que le jeux vidéo sur console de salon s'écroula. Donc il est difficile de penser que Ninvento pourrait relancer cette industrie. De toute façon, à cette époque je faisais du jeu sur PC !

Au bout de quelques semaines, je terminais ma formation pour créer un moteur, restait plus qu’à le faire ! Mais comment l’appeler ?... Heu… Hum… Trouvé ! Ce serait Crasbalozitèque. C’était rigolo comme nom, non?
J’inclus dans mon moteur les moyens de faire de plus jolis graphismes en 2D, de faire des histoires linéaires simples et d’ajouter une option de sauvegarde. Ça allait coûter un peu cher à développer mais j’avais de la ressource grâce à mes 3 premiers jeux.

En plein milieu du développement, nous passâmes à l’année 1985. J'aurais du être avec mes parents pour faire la fête mais je n’avais en tête qu’une chose : Mon moteur de jeu et tout ce que je pourrais faire ! En 1 an seulement j’avais pu faire 3 jeux pas mal, mais avec ce moteur j'irais encore plus loin !

Ninvento confirma les rumeurs sur la « TES ». Et finalement, au milieu du mois de février, je terminai mon moteur Crasbalozitèque.
Multitudes de possibilités s’offraient désormais à moi, et ce n’était que le début de mon studio, Nippon Syndrom.