Aya est une adolescente sportive et souriante. En allant à l’examen d’entrée au lycée, elle fait une chute qui annonce le début de son malheur... Au lycée, elle fait partie de l’équipe de basket, mais ne cesse de trébucher. Un jour, en allant à l’école, elle va tomber et se blesser violemment. Sa mère inquiète décide de l’emmener à l’hôpital voyant que sa fille ne cesse de faire tomber des objets, et alors que ses chutes deviennent de plus en plus dangereuses. Les examens vont diagnostiquer une maladie incurable : «l’atrophie spinocérébelleuse». Petit à petit, Aya ne pourra plus utiliser ses capacités physiques, allant de
marcher à respirer.

Wikipedia :
«L’ataxie spinocérébelleuse est une maladie d’atrophie du cervelet, qui provoque l’étouffement et la mort des nerfs innervant les muscles. Le patient a, au fil du temps, de plus en plus de mal à bouger, et finit quasiment muet et cloué au lit. Il meurt finalement d’étouffement, ses muscles lui servant à respirer ne fonctionnant plus. Il n’existe encore aucun remède contre cette maladie.»

Pourquoi regarder un drama pareil ? Il n’est que source de larmes. Le titre lui même est un euphémisme, d’ailleurs. Ce n’est pas qu’un litre que les spectateurs versent. On s’attache à Aya et à son sourire dés les 10 premières minutes du drama. Et donc on pleure au bout des 20 premières minutes. Les acteurs sont si bons, si justes que ça n’aide pas le spectateur ! L’histoire est forcément tragique sachant qu’Aya n’a aucune chance de survie. Et pourtant on garde espoir jusqu’au bout. Impossible d’enchainer les épisodes : ça fatigue de pleurer. Au début de chaque épisode, on a des extraits du journal intime que tenait la véritable Aya, le drama et le film étant basés sur l’histoire vraie racontée par la jeune fille. Et en gardant en tête le fait que ces citations viennent d’une fille qui a vraiment existé, j’ai envie de crier : Comment ! Dites-moi comment ses camarades de classe ont pu la rejeter ainsi ? C’est quoi ces parents d’élèves qui vont se plaindre d’une handicapée ?

Les deux points que j’ai adoré :

La Romance. (Oui, parce qu’il y en a une) Asou-kun n’est pas un prix de beauté, vous ne baverez pas (ça reste un brun des plus ténébreux, cependant), mais il est tellement attentionné avec Aya... Et jusqu’au bout il fait de son mieux pour la rendre heureuse. L’histoire d’amour reste belle, elle n’est pas présentée comme pathétique ou tragique.
Les OST. De belles musiques qui font encore trembler mon cœur quand je les écoute. La chanson chantée par les élèves de sa classe pour lui dire au revoir est ma préférée. Mais le générique de fin est le pire en terme de larmes. On ne peut les écouter après sans un pincement au cœur. Enfin, une mention spéciale pour les parents d’Aya : ces acteurs sont si bons qu’on est forcément touché par leur performance.

Grosso Modo : un drama sublime, avec d’excellents acteurs. Affreusement triste, mais aussi vraiment beau. Après l’avoir vu, on a envie de vivre à fond !

9.5/10
Fairth

Mise en page de : Didi farl-zasshi
Correction: Fairth et Musashi-zasshi