Ping Pong, toi qui transcendes le manga de sport, toi qui offres des perspectives psychologiques jamais vues dans le genre, toi qui portes la marque de Yuasa et de Matsumoto, comment te crier mon amour ?
Je n'irai pas par quatre chemins : Taiyou Matsumoto est mon mangaka préféré. Chacune de ses œuvres appartient à un genre différent, s'en imprègne et le renouvelle. Une seule chose de change pas, les graphismes. Qu'on aime ou pas, personne ne pourra nier leur originalité.
Le style de l'anime en reste d’ailleurs très proche. Ou peut être est-ce le style de Yuasa qui est proche de celui Matsumoto, au moins en ce qui concerne les proportions et leur perspective.
Il est marrant de voir que l'anime est autant décrié pour son visuel sachant que Matsumoto est sans doute le moins japonais des mangaka, tirant son inspiration dans la culture d'occident, dans les comics et chez Moebius. Est ce justement ça qui lui est reproché ? Alors que l'animation japonaise (et le manga) s'enlise de plus en plus dans la conformité, alors que les fans sont de moins en moins satisfaits et réclament de la nouveauté, lorsque celle-ci est proposée, elle est tout de suite évincée. Faute d'un succès auprès du public, l'anime trouve un succès critique mérité.
Je salue aussi Yuasa pour son choix de développement du personnage Kong Wenge, notamment avec l'épisode 5, et surtout la prestation de Bun Yousei, son doubleur, qui fait un début fracassant.
Merci Tata pour cette superbe fiche !
Hero Kenzan ! Hero Kenzan ! Hero Kenzan !