Dieu et Nous seuls pouvons Fiche technique: Auteur: Michel Folco Genre: Humour Éditeur: Seuil Parution: 1991 Nombres de pages: 309 Quatrième de couverture: Résumé: En 1663, un nourrisson au nez arraché est découvert à l'entrée d'une abbaye de l'Aveyron. En attendant son adolescence, l'abbé confie l'enfant au couple Coutouly. Ceux-ci élèvent le petit Justinien Trouvé comme leur propre enfant. Justinien devient un gamin intelligent, vif et fort instruit. Toutefois, à la puberté, il n'envisage pas avec plaisir de devenir moine. De là, sa vie entière prend un tournant inattendu. D'aventures en aventures, il se retrouve injustement accusé d'être un bricon rôdant dans le village de Bellerocaille-en-Rouergue et condamné à 20 ans de galères. Mais alors qu'il attend avec angoisse son futur départ pour les galères, son geôlier lui propose un moyen d'obtenir sa grâce... Bellerocaille n'a alors pas de bourreau et un homme vient d'être condamné à mort pour un crime horrible. Or, malgré une offre généreuse de rémunération, personne dans le village n'a manifesté l'envie d'exécuter l'assassin. Justinien, un peu rétif au départ, finira par se résoudre à cette solution... Et c'est sous le nom de Justinien Pibrac qu'il deviendra l'ancêtre fondateur d'une des plus importantes lignées de bourreaux en FranceExtraits: Même Léon était d’avis que sa femme était si mauvaise langue qu’elle s’empoisonnerait un jour avec sa propre salive.-------------------------------------------------------------------------------------------------- Nous étions si inséparables que, tu me croiras si tu le veux, mon garçon, quand l’un pétait, c’était l’autre qui puait.-------------------------------------------------------------------------------------------------- S’approchant du commissaire Delguay qu’il connaissait bien, Anatole sortit son palmarès, un carnet aux pages numérotées, et dit : — Je sais qu’elle a tué son père, mais j’en ignore les motifs, je n’ai pas suivi l’affaire. Le commissaire ne se fit pas prier. Il connaissait la coutume des exécuteurs et la respectait : lui-même tenait un compte détaillé de toutes ses arrestations et comptait le publier un jour. — Il était grabataire, elle l’a étouffé durant son sommeil. Elle n’a jamais voulu dire pourquoi. — Quelle est l’arme du crime ? Delguay eut un rire sec. — Je me demande ce que vous allez inscrire, monsieur Deiler, quand vous saurez qu’elle s’est assise sur son visage.Avis personnel: Et non, je ne suis pas là pour vous parler religion (chacun la sienne et moi je n'en ai pas) Dieu et Nous seuls pouvons retrace l'histoire d'une famille de bourreaux, jusque là rien de bien folichon. Ce qui fait que ce livre dénote des autres c'est l'écriture. Plutôt qu'une histoire chiante et sérieuse sur le métier de bourreau, Michel Folco nous emmène dans un monde drôle et léger (sans pour autant prendre ça par dessus la jambe). Ce n'est pas le livre du siècle mais il se laisse lire, les deux parties passent sans qu'on s'en rende compte :) Note personnelle: 7.5/10 Un mot sur l'auteur: Date de naissance: 29 septembre 1943 Œuvres majeures:
- Dieu et nous seuls pouvons (1991)
Un loup est un loup (1995) En avant comme avant ! (2001) Même le mal se fait bien (2008) La Jeunesse mélancolique et très désabusée d'Adolf Hitler (2010)
Adaptation:La première partie du roman a été adaptée au cinéma sous le titre Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu en 1993. |
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Sexe : Messages : 3548 Date d'inscription : 13/06/2011 Localisation : Dans le TARDIS
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