<< Dans la famille de Kiki, on est sorcière de mère en fille. Mais pour avoir droit à ce titre, il faut partir faire son apprentissage dans une ville inconnue durant un ans. Un soir, accompagnée de son chat Jiji, après avoir embrassé ses parents, Kiki enfourche le vieux balai de sa mère et met le cap vers le sud, "pour voir la mer"... Commence alors l'apprentissage de notre jeune et espiègle Kiki, qui décroche un emploi de livreuse chez une sympathique boulangère... >>
- KIKI : Une jeune sorcière de 13 ans, souriante et bien élevée. Elle a hâte de quitter la foyer familiale pour partir à l'aventure. Elle prend son premier envole le cœur léger et remplis d'espoirs. Malheureusement pour elle, elle se rendra vite compte qu'il est difficile de vivre seule loin de chez elle et sans ses parents.
- JIJI : C'est le petit chat noir de Kiki. Il est très attaché à elle et la suis partout où elle va. Ils communiquent tous les deux grâce aux pouvoirs de Kiki et ne peux s'empêcher de faire des remarques ironiques.
- OSONO et son MARI : Osono est une boulangère chaleureuse au grand cœur. Elle attend son premier bébé et ses affections maternelles la rapproche immédiatement de Kiki. Elle offre l’hospitalité à la jeune fille ainsi qu'un emploi en tant que service de livraison. Son mari est très discret et silencieux, mais travail dur quotidiennement pour aidé sa femme. C'est un homme au grand cœur.
TOMBO : C'est un jeune garçon ingénieux et déterminé qui est passionné par l'aviation depuis toujours. Il est fasciné par Kiki depuis le premier jour où il la aperçue volant sur son balai. Depuis, il n'hésite pas à venir l'aider et à lui adresser la parole. Malheureusement pour lui Kiki restera très froide avec lui.
URSULA : Agée de 18 ans, elle habite seule dans une cabane d'été au milieu de la forêt. Elle passe son temps à dessiner les oiseaux et à peindre. Ursula deviendra très vite très proche de Kiki et l'aidera durant son voyage.
MADAME : C'est une vielle dame qui habite en ville dans une charmante maison. Elle portera grandement attention à Kiki et deviendront très vite amies. Elle est très touchée par la gentillesse et la bonne éducation de cette dernière.
KOKIRI & OKINO : Sont les parents de Kiki. Heureux ils sont très contents de leur fille, mais inquiet à l'idée qu'elle parte loin de la maison à seulement 13 ans. Ils font de leur mieux pour préparé Kiki à la grande aventure qui l'attend.
Un film qui nous transporte aux cotés d'une petite fille charmante et à la joie de vivre. Sa détermination et sa bonne humeur vont être mise à toute épreuve mais malgré sa elle ne baisse pas les bras et c'est ce que j'apprécie chez elle. Tous les personnages entourant Kiki sont extraordinaires. Jiji et son humour, Osono et son grand cœur ainsi qu'Ursula et son incroyable tallent. Le tableau qu'elle fait de Kiki ma énormément touchée et troublée. Ainsi que la musique qui l'accompagne (renforçant cette émotion). Ce film se regarde sans réfléchir et nous transporte réellement.
Merci à vous d'avoir pris le temps de lire ma fiche. Allez y donner votre avis !
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Dernière édition par Wakumi le Mar 07 Juil 2015, 15:47, édité 1 fois
Wakumi
Sexe : Messages : 2181 Date d'inscription : 30/07/2013 Localisation : Dans les nuages ☁ ~
par Amaterasu le Dim 06 Avr 2014, 13:20
encore un Miyazaki qui nous prouve bien le talent de cette homme ! on peux penser qu'il est enfantin, certe mais il peux aussi toucher les plus grand! une belle petite histoire! la encore on retrouve la passion de Miyazaki pour les machine volante !Merci pour cette fiche . ^^
Amaterasu
Sexe : Messages : 143 Date d'inscription : 26/11/2013
par Kessen le Lun 07 Avr 2014, 08:54
Au début il m'emballait pas vraiment, mais par la suite, je l'ai adoré! :D
J'adore ce film, il est excellent. Et j'adore le personnage de Jiji ^^
Je me permets d'ajouter des éléments dessus (qui proviennent de lectures faites sur internet):
Kiki la petite sorcière est un livre japonais pour enfants écrit en 1985 par Eiko Kadono et illustré par Akiko Hayashi. Il est surtout connu par son adaptation en film d'animation par Hayao Miyazaki en 1989. C'est donc l'adaptation qui fait la célébrité de l'histoire.
Un an après la sortie commune de Mon Voisin Totoro et Le Tombeau des Lucioles, le Studio Ghibli revient sur les écrans de cinéma avec Kiki la Petite Sorcière. Le titre original, Majo no Takkyûbin, signifie « le service de livraison de la sorcière ». Ce film est librement inspiré d’une nouvelle pour enfants écrite en 1985 par Eiko Kadono. Le conte de départ étant relativement court, Miyazaki a choisi de l’adapter et de creuser le caractère de la protagoniste en la mettant face à des péripéties inédites.
Arrivée à un stade déjà avancé de la conception du film, la production a connu plusieurs coups durs. La libre adaptation du scénario qui a déplu à l’auteur du conte original. Eiko Kadono accepte finalement le scénario de Miyazaki, imposant seulement les clochettes dans l’arbre au moment du départ de Kiki.
Au départ, c’est le jeune Sunao Katabuchi qui devait réaliser le film, mais devant la pression que représentait à l’époque la conception d’un film pour le studio Ghibli, Miyazaki en reprendra rapidement les rennes. Katabuchi sera finalement assistant sur Kiki.
L’adaptation de Miyazaki développe donc la personnalité de Kiki, afin qu’elle vienne à contre-courant des héroïnes fortes qu’on lui connaissait : Nausicaä, Sheeta de Laputa et même Clarisse de Cagliostro. Kiki, bien que sorcière, fait face à des questionnements plus terre à terre, notamment autour de son indépendance qu’elle doit construire au jour le jour dans l’adversité et face à ses propres doutes, ou encore de la rentabilité de son activité pour manger autre chose que des crêpes. Elle est, en ce sens, beaucoup plus proche des femmes japonaises contemporaines.
La ville de Koriko, où se déroule l’action de Kiki la Petite Sorcière, s’inspire du premier voyage à l’étranger de Miyazaki, effectué en 1971 en Suède afin d’obtenir les droits d’adaptation de Fifi Brindacier. Les décors et paysages de Koriko sont dérivés notamment du Gamla Stan (vieille ville) de Stockholm, et de Visby sur l’île de Gotland. Mais certains y retrouvent également des accents d’autres villes européennes, de Paris à Lisbonne en passant par Naples. Selon Miyazaki, l’histoire se place dans une version fantasmée des années 1950, où la Seconde Guerre Mondiale n’aurait pas eu lieu.
Avec ses 2,6 millions de spectateurs au Japon, Kiki la Petite Sorcière est le premier véritable succès au box-office du Studio Ghibli, qui rapportera 2,7 milliards de Yens (pour 0,8 investis). Il donne du souffle au Studio pour ses projets futurs, permet l’embauche d’intérimaires à des postes sur le long terme, ainsi que la création d’une plus jeune équipe formée à l’école Ghibli.
Une analyse plus poussée de l’œuvre.
L’histoire que développe Kiki la Petite Sorcière est le rite initiatique d’une adolescente qui doit atteindre son indépendance, en trouvant sa place dans la société. On retrouve donc ici un point commun avec les autres œuvres du maître, le côté initiatique qui mène de l’enfance à l’âge adulte.
La ville de Koriko où choisit de s’installer Kiki a tout de la représentation de la grande ville. La jeune sorcière vivait jusqu’alors dans un village à taille humaine où tout le monde se connaissait.
Dès son arrivée dans la nouvelle ville, elle fait face à la relation impersonnelle des passants et à une certaine forme d’agressivité : klaxons des véhicules, policier qui veut la verbaliser, ou encore Tombo qu’elle trouve trop entreprenant. En effet, selon les réactions ou des dires de Kiki, Tombo lui répond qu’elle est vieux jeu. On perçoit bel et bien les différences entre ville/campagne. Le village de Kiki semble se tenir à l’écart du monde et du temps alors que la grande ville est moderne. Dans les attitudes des habitants on retrouve plus ou moins le même processus.
Kiki éprouve alors une sorte de rejet, a priori lié à sa double différence. D’abord, elle est étrangère à cette grande vile et ses coutumes de fonctionnement. Ensuite, elle est une sorcière, rare dans ce monde.
Le conte original précise ce point : la lignée des sorcières s’est affaiblie et raréfiée au fil des âges, d’où l’obligation pour les jeunes sorcières de partir dès 13 ans pour une ville où aucune d’elle n’est encore installée. De fait, la survie de l’espèce reste primordiale, bien que ce ne soit pas clairement exprimé. Tout cet aspect est absent du film. Nous n’avons aucune information nous expliquant une tarification des sorcières ou une nécessité de survivre pour cet ordre. L’obligation de partir est juste présentée comme une tradition obscure dont l’origine semble se perdre dans la nuit des temps. Contrairement à sa mère, qui concocte des potions, ou à la sorcière qu’elle rencontre lors de son voyage au début, qui dit la bonne aventure, Kiki ne maîtrise pas d’autre pouvoir que celui de voler. Elle doit donc se reposer sur son seul balai et monte alors un service de livraison.
Malgré la présence d’Osono et son mari qui la prennent sous leur aile et l’aident à développer son entreprise, Kiki se sent isolée. Cette solitude est renforcée par la radio qui, dans cette ville, ne capte plus que des programmes dans une langue qu’elle ne comprend pas (l’anglais). La petite sorcière a parfois l’impression de ne pas être à sa place, par exemple lorsqu’elle croise dans la rue un groupe d’amies lookées. Comme presque toutes les jeunes filles elle a envie de beaux vêtements qui lui sont interdits, elle doit garder sa robe noire de sorcière en apprentissage. Robe qu’elle ne supporte guère même si de nombreux personnages du film lui disent qu’elle lui va bien. Kiki rêve surtout d’une paire de chaussures dans le film, elle s’arrête plusieurs fois devant la vitrine d’une boutique.
Son rapport aux autres est biaisé par son manque de confiance en elle. À cause de cela, Kiki refuse de s’ouvrir aux autres adolescents que voulait lui présenter Tombo sous le dirigeable. L’apogée de cet isolement vient lorsqu’elle ne comprend plus ce que Jiji lui dit et qu’elle casse le balai de sa mère. A ce moment, en apparence, elle a brisé tous les liens (radio, balai et chat) qu’elle conservait d’avec sa vie d’avant, c’est à dire son enfance.
Cette disparition apparente de ses pouvoirs est symptomatique chez Kiki de la perte de confiance en soi. Pourtant, sans qu’elle ne le comprenne encore, il s’agit également du premier pas vers son indépendance. La relation de Kiki avec Jiji est très spécifique : le livre explique qu’une sorcière est toujours élevée avec un chat noir, ce qui explique pourquoi ils peuvent se parler (vous remarquerez qu’à aucun moment du film, Jiji ne parle à quelqu’un d’autre). Lorsqu’elle commence à ne plus le comprendre, c’est qu’elle entame une passe importante de la construction du moi. Car au-delà de son pouvoir, Kiki est la même que les autres.
Le vol sur son balai, également, joue ce double rôle paradoxal, à la fois de liberté mais aussi de solitude. Ce passage à l’âge adulte qui consiste en partie aussi à un renoncement, est formidablement exprimé dans le doublage original japonais du film. Celle qui participe à débloquer Kiki, c’est Ursula, la peintre de 18 ans qui s’assume (physiquement, moralement et financièrement) et vit seule dans la forêt. Et cette Ursula est interprétée par Minami Takayama, qui est la même doubleuse que Kiki ! Elle est ainsi la représentation d’une Kiki adulte qui a passé le cap. D’ailleurs, l’élément déclencheur est un tableau qu’elle a peint, réalisé spécialement pour le film par des enfants à problèmes. Miyazaki a probablement voulu exprimer qu’on trouve du bon en chacun, quelles que soient ses difficultés passagères ou pérennes.
Lorsque Kiki parvient à sauver Tombo de la chute, elle trouve le moyen de faire cohabiter ses origines et capacités de sorcière avec la population de la ville. Elle réussit à exister et trouver sa place dans la société, comme sa mère a su le faire grâce à ses potions qui soignent les habitants. Les habitants la considèrent même comme une héroïne, c’est à dire une personne d’exception ! Le générique de fin corrobore cela et montre Kiki entourée de ses nouveaux amis.
Jiji, lui, a également évolué. Kiki et lui n’ont plus besoin l’un de l’autre de la même manière. De peluche amusante et réconfortante pour l’enfant qu’elle était, il est devenu un vrai chat et a fondé une famille avec Lili. Sa relation avec la sorcière n’a plus besoin, désormais, de passer par l’échange verbal.
Quel film doux, mignon, réjouissant... On se déconnecte totalement en suivant le parcours de cette future petite sorcière, on voit son évolution , le passage à l'âge adulte avec les responsabilités qui l'accompagnent. Et Jiji trop mignon j'adore :3 moi aussi veut un chat qui parle !!!
Les décors sont superbes, la ville où elle s'installe est juste sublime, j'adorerai être dans une ville comme celle là. Bref visuellement il est beau =). Les personnages sont attachants, la petite dame est très touchante !
Et kiki dans tout ça! Je trouve qu'elle fait preuve de courage! Partir dans un endroit inconnu, loin de ces proches, et devoir se débrouiller seule pour vivre, à son âge chapeau! Et j'adore son petit caractère ;) elle est travailleuse, mignonne comme tout =). Encore une héroïne à la Miyazaki! Malgré le côté tout mignonnet du film, dans le fond ça reste un sujet fort, même si la vie n'est pas toujours rose et que l'on doit affronter des aléas, il faut persévérer et se donner les moyens d'avancer coûte que coûte!
J'aime beaucoup ce film et le recommande si vous voulez passer un moment paisible et magique ^^.
Joe Hisaishi aux platines ça donne encore quelque chose d'exceptionnel, j'adore la bande son ! Petite musique d'ambiance:
Spoiler:
Lilium
Sexe : Messages : 862 Date d'inscription : 21/09/2014
par Wakumi le Mar 11 Nov 2014, 21:24
Merci beaucoup petite Lili Cela me fais trèèèès plaisir !
Lilium a écrit:
Et Jiji trop mignon j'adore :3 moi aussi veut un chat qui parle !!!
Jiji est un personnage très particulier. Il est là pour épauler Kiki et en tant que compagnon et animale de compagnie. Son humour et sa curiosité en font de lui un chat très attachant. Mais j'ai été tellement déçue par la suite... ça ma réellement troublée. Je ne voudrais pas Spoil les personnes qui n'ont pas encore vue ce film donc je n'en dis pas plus mais je pense que tu comprend le fond de ma pensée ;)
Les décors sont superbes, la ville où elle s'installe est juste sublime, j'adorerai être dans une ville comme celle là. Bref visuellement il est beau =)
Et oui, une fois de plus c'est la magie Miyzaki qui opère. Ses décors sont vraiment splendides. La maison d'Ursula dans les bois, ce petit coin de paradis, coupé du monde. Au final ça retranscris ça façon de penser et de voir les choses. Ça philosophie du monde qui nous entoures est très intéressante. Miyazaki ce balade énormément dans le monde afin de trouver de l'inspiration. Et c'est à Colmar et à Riquewihr qu’il y a trouvé différentes sources d’inspiration pour Kiki (et le château Ambulant aussi). Ses deux villes se trouvent en France ! Et oui ! Plus précisément en Alsace :) Je m'y suis rendue cet été, et c'est vrais qu'on y retrouve le Design de la ville.
Ma scène préférée restera à jamais le moment où Kiki découvre le tableau qu'Ursula à peint dans sa cabane. Elle est surprise et fascinée ! Et bien je le suis tout autant qu'elle. Cette scène est magnifique et le tableau aussi... La musique de ce moment est tellement sublime ... J'ai galéré à vous la retrouver.
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par Lilium le Sam 15 Nov 2014, 22:45
Wakumi a écrit:
Mais j'ai été tellement déçue par la suite... ça ma réellement troublée [...] je pense que tu comprend le fond de ma pensée ;)
Oui je comprends parfaitement ;), je suis du même avis et pour ne pas spoiler je vais pas m'étendre, mais bon j'étais dégoûtée =(.
Wakumi a écrit:
La maison d'Ursula dans les bois, ce petit coin de paradis, coupé du monde. Au final ça retranscris ça façon de penser et de voir les choses. Ça philosophie du monde qui nous entoures est très intéressante.
C'est vraiment bien dit :3 et tout à fait exact, en même temps au travers de ces films on voit ce qui le caractérise, ces idées, ces combats, ces envies...
Wakumi a écrit:
Et c'est à Colmar et à Riquewihr qu’il y a trouvé différentes sources d’inspiration pour Kiki (et le château Ambulant aussi).
Ho, contente de l'apprendre merci ^^. Et puis il a raison, il y a de beaux petits coins en France =p. C'est vrai qu'en voyant tes images on voit qu'il a été inspiré par l'architecture notamment =O.
Wakumi a écrit:
Ma scène préférée restera à jamais le moment où Kiki découvre le tableau qu'Ursula à peint dans sa cabane [...]Cette scène est magnifique et le tableau aussi.
Un moment hors du temps, dans un endroit merveilleux ... Le tableau est époustouflant je m'attendais pas à voir ça...
Lilium
Sexe : Messages : 862 Date d'inscription : 21/09/2014
par Wakumi le Dim 16 Nov 2014, 14:19
Ravis de pouvoir t'en apprendre d'avantage :)
Lilium a écrit:
Un moment hors du temps, dans un endroit merveilleux ... Le tableau est époustouflant je m'attendais pas à voir ça...
C'est exactement ça ... Je crois que c'est ma scène préférée parmi tous les Ghibli réunis ! Il n'y a pas de mots assez fort pour décrire les sentiments qui me traversent durant cette scène. J'ai envie de regarder Kiki juste pour cette splendide scène ! *ce repasse la musique en boucle*
Wakumi
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Majo no takkyuubin (Kiki la petite Sorcière)
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