Titre : Blade Runner
Réalisateur : Ridley Scott
Scénariste : Hampton Fancher et David Webb Peoples
Année de sortie : 1982 (version d’origine)
Durée du film : Variable
Aujourd’hui je m’attaque à l’un des plus gros morceaux de l’industrie du cinéma et de la science-fiction, le cultissime Blade Runner.
Sorti en 1982 Blade Runner s’est imposer comme l’une des pierres angulaires de la science-fiction, mais attention science-fiction ne veut pas dire ici que l’on va parcourir l’univers sur je ne sais combien de planète comme dans Star Wars ou dans Star Trek. En effet l’histoire (inspirer d’un roman écrit par Philip K Dick appeler les androïds rêvent-ils de moutons électriques) de Blade Runner se déroule sur Terre à Los Angeles en l’an 2019, l’univers sombre le ciel est voilé donnant l’impression d’une nuit sans fin et il pleut tout le temps, l’humanité s’est tellement modernisé qu’elle arrive des copies conforme d’être vivant.
Dans ce contexte l’humanité a réussi des humains artificielle nommer les Replicants (ils sont plus forts que des humains normaux et physiquement leur ressemblent en tout point, les différences étant qu’ils ont une durée de vie très limité (4 ans environ) et n’ont pas de vrai émotions (bien qu’ils peuvent en développer avec le temps)) et les a utilisé comme esclaves sur ses colonies spatiales (dont on en verra jamais rien au passage), sauf qu’arriva ce qui devait arriver les Replicants se révoltèrent contre les humains sur les colonies provoquant une guerre. Sur Terre les replicants sont désormais interdit et considérés comme illégaux, des agents spéciaux ont étés pour repérer et éliminer les replicants qu’ils trouvent ces agents se font des Blade Runner.
Le film se focalise sur un ex-Blade Runner nommait Rick Deckard interprété par Harrison Ford, qui sous la pression de ses anciens supérieurs est forcé de reprendre du service pour traquer 4 Replicant ayant réussi à s’introduire sur Terre, ces 4 Replicants étant : Roy Batty (interprété par Rutger Hauer), Pris (interprété par Daryl Hannah), Leon Kowalski (interpréter par Brion James) et Zhora (interprété par Joanna Cassidy) en court de route Rick est amené à faire la rencontre d’une 5ème replicant Rachel (interprété par Sean Young) plus évolué tellement proche de l’homme qu’elle ne sait même pas elle-même qu’elle en est une et avec laquelle Rick nouera une liaison amoureuse.
Avis Personnel :
Je pense que pour ma part de vous expliquer plus le scénario du film et risquer de vous spoiler serait un sacrilège même si c’est aujourd’hui une œuvre mon but n’est pas de spoiler l’histoire.
Qu’est ce que je peux dire de Blade Runner ? Et bien c’est probablement c’est assez difficile à dire, Blade Runner est un film assez complexe aussi je vais revenir sur les points qu’il me semble important d’aborder :
Le film est plutôt lent, en effet si vous cherchez un film d’action où tout se déroule à 200km/h avec des scènes d’action, et bien vous vous êtes trompés de film et je vous invite à vous reportez sur n’importe quel blockbuster américain lambda, il faut savoir que Blade Runner a été critiqué sur sa lenteur c’est un peu stupide où si il est lent ce n’est pas pour rien, Blade Runner présente un scénario réellement profond on sent que ce film veut nous raconter quelque chose, de plus il met en place un univers sombre urbain sous la pluie qui aura inspirer plusieurs œuvres après l’œuvre (on peut citer par exemple le manga Psycho-Pass (dont je ferai probablement la fiche une autre fois si en attendant que je le termine personne ne s’en est occuper avant moi bien sûr ^^) qui s’inspire ouvertement de l’ambiance et de l’univers de Blade Runner).
Blade Runner se veut comme un film de science-fiction visionnaire (même si d’ici 5 ans ça ne sera plus le cas XD) il reflète un univers qui serai très bien possible et pose des thématiques qui si aujourd’hui peuvent paraître bateau vu et revu à l’époque était plutôt rare, c’est thématique étant de savoir si une machine peut-elle avoir une âme, et l’autre thématique étant que si une machine est crée pour ressembler en tout point à un être humain doit on encore la considérer comme une simple machine et la traiter comme moins que rien ou doit on la considérer comme un véritable être humain avec tout ce que ça implique, bien sûr ce ne sont là que les thématiques principales et d’autres sont abordé comme les Replicants recherchant leur créateur par exemple semblable à un orphelin recherchant son père et autres du style. Il y’a aussi la théorie comme quoi Rick serait un Replicant au passage noter que la réponse apporter par le film varie selon la version du film, car oui il faut savoir que ce film a eu 7 versions (d’où le fait que la durée du film est variable) qui se différencie principalement sur quelques élément de montage et la fin un peu remanier, personnellement je n’ai vu que la version « The Final Cut » dont Ridley Scott a dit qu’il s’agissait de la version la plus proche de ce qu’il voulait vraiment faire donc bon perso moi ça me va.
Evidemment pour accompagner cet univers il faut des personnages mémorables et pour le coup on en a, mon coup de cœur allant sans hésitation au chef du groupe de Replicant Roy Batty qui est un personnage que je trouve réellement très intéressant à suivre dans sa quête pour parler à son créateur et dont le développement est intéressant, ce personnage qui nous donnera d’ailleurs la meilleure scène du film dont je ne dirai rien pour éviter le spoile même si les connaisseur savent probablement de quelle scène je veut parler, à coter de ça on a des personnages assez spéciaux dans le sens où ils sont représentés comme des personnes normales qui n’ont rien d’extraordinaire Rick Deckard par exemple est un simple flic qui se contente de faire son boulot même si vers il s’humanise un peu à la condition des replicants, globalement le problème est que les personnages manquent de développement par exemple les 3 autres Replicant accompagnant Roy sont bien moins travailler sur leurs émotions et motivations à tel point qu’on a l’impression qu’ils se contentent de suivre bêtement Roy sans poser de question, il y’a également un certain manque de background cher les personnages, mais soyons clair cela n’atténue pas le film en lui-même
Enfin un dernier mot sur la bande-son et les décors qui sont juste mémorables, on nous présente là un Los Angeles futuriste tout à fait envisageable dans le futur et qui retranscrit bien l’ambiance sombre du film, la bande-son n’est pas en reste et est parfois discrète et parfois véritablement mémorable avec des musiques magnifiques ayant marqué leur temps.
En bref pour conclure je dirai sans hésiter que Blade Runner est un de mes films science-fiction préférer principalement pour son histoire abordant avec brio des thèmes intéressants et son univers mémorable comme Ridley Scott savait les faire à l’époque.