Genre : Eroge, Comédie Production : Alcot Date de sortie : 2009
Résumé : Tout commence par une matinée ordinaire. Être réveillé par une amie d'enfance, un petit déjeuner, une érection malvenue, une scène ordinaire pour tout Eroge. Ou pas. Les choses vont changer du tout au tout à partir de ce jour, et mon quotidien va être bouleversé. Un vaisseau spatial va se crasher sur le Japon, laissant la classe dirigeante dans un état trop horrible pour être vu. L'alien qui a provoqué ce chaos, afin d'en réduire les conséquences, décide de choisir mon amie d'enfance pour en faire la présidente des Nations Unies, avant de laver le cerveau de toute l'humanité. Me voilà donc Vice-Président, et le seul à me souvenir du monde tel qu'il était avant le crash.
Avis :
Tout d'abord, c'est un jeu court pour ce genre, au vu des nombreux personnages présents. Pour achever le jeu une première fois, avec l’héroïne principale, il ne faut même pas une dizaine d'heures, et il n'y a que peu d'autres routes disponibles par la suite. Ce qui fait que, pour arriver à un 100%, il suffit juste de doubler le temps et on aura fait le tour.
Rien n'est fait dans le jeu pour augmenter la durée de vie, alors que certains Visual Novel se dotent de phases de gameplay un peu différentes lorsqu'il se passe quelque chose. Ici, nous sommes extrêmement passifs, les choix sont également extrêmement rares en cours de partie, on peut même clore tout un chapitre sans avoir rien eu à faire, à part lire et écouter le script qui défilera sous nos yeux. Et de ce côté là, c'est d'un chiant...
Ok, donc en fait elle est un vaisseau spatial. Pas de problème.
Ils ne se sont pas non plus compliqué la vie d'un point de vue graphique et chara-design. Les personnages n'ont que peu d'expressions différentes, à croire qu'ils n'avaient pas de staff à ce niveau là. Même les trailers qui se veulent animés, entre les chapitres, sont à chier. C'est un jeu qui, visuellement, est très statique, et c'est un défaut qui aurait pu casser le rythme de l'histoire si elle n'était pas aussi énorme.
Car ouais, le gros point positif de ce jeu c'est son scénario. Honnêtement, je ne sais pas ce qu'ils ont fumé, les développeurs, avant de valider le script, mais c'était grave de la bonne. Rien que le trip de base de l'Alien qui démonte le Japon sans faire exprès, qui fait un lavage de cerveau à la Terre le temps de régler le soucis, c'est pas mal. Mais c'est faible. Parce que, quand tu vas croiser un Panda, chef de restaurant, qui va se révéler être un putain d'agent qui veut t'attaquer pendant que tu conclues un pacte d'observation avec un soldat de la présidente russe, avant que tes capacités explosent pour envoyer le Panda en Orbite avec une attaque sortie tout droit de Saint Seiya, on peut se poser quelques questions sur la santé mentale des gars qui ont fait le script.
Si je résume, tu es un Panda alien chef de restaurant agent secret en mission ? Enchantée.
Surtout que les personnages sont vraiment énormes. Tu croises vraiment de tout dans le jeu, et j'ai envie de dire que les personnages les moins intéressants sont finalement les héroïnes qui, mise à part Ezekiel, l'intelligence artificielle du vaisseau dont la route se débloque après avoir fini le jeu une première fois, sont toutes d'un classique navrant par rapport aux trips de malade qu'on se tape à côté. Après tout, j'ai rien contre un prêtre possédé ou un type qui se promène façon momie l'air de rien, mais ça fait bizarre de voir trois héroïnes sur quatre assez classiques à côté. Le héros incarné est malheureusement insupportable dans sa façon de penser, à part dans la route d'Ezekiel où il va vraiment changer, ce qui fait de cette route la seule vraiment intéressante de toute la partie.
Au moins ce jeu permet de se marrer. Au niveau de l'humour ils se sont gavés avec ce scénario. C'est le genre de jeu qui ferait un carton en adaptation animée pour son côté purement absurde qui te permet de voir débarquer absolument tout et n'importe quoi, peu importe le moment. Tu sais jamais ce qu'il va se passer à l'avance. Des parodies de partout, des références dans tous les sens, des gags bien fumés. Au moins là-dessus y a de quoi s'amuser.
Aucune difficulté à prévoir pour ce jeu, malheureusement. Pas de Bad End, hormis une au début du jeu, mais c'est une grosse feinte car la partie continue, ce n'est qu'un gag qui n'a pour but que de briser le mur entre le jeu et la réalité, la moitié des personnages étant conscients qu'ils ne sont que des personnages de jeux vidéo, ce qui ajoute une couche de délire. Néanmoins, l'absence de vrais choix empêche d'arriver à de mauvaises fins, et tout parait trop simple.
En somme, "Osananajimi wa Daitouryou" est un Eroge qui se différencie par son côté délirant mais qui pêche complètement dans tous les autres domaines, ce qui le contraint d'être seulement un Visual Novel dans la norme et non pas un jeu réellement marquant, sa courte durée de vie n'aidant en rien à l'imposer.
Fiche relue par Itachi & Elow
Arlia
Sexe : Messages : 352 Date d'inscription : 23/11/2013
Osananajimi wa Daitouryou
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