Cette histoire de mascotte, d'une certaine façon ça me tient bien à coeur... '-'

Prénom NOM : Naoko Seinaki.
Âge / Date de naissance : née le 21 octobre 1598, 18 ans corporellement (400 ans en sur le système international Humain)

Personnalité :
Naoko, a toujours paru renfermée sur elle-même, son intellect, cependant, dépassait l'entendement humain, elle fait partie des élites de l'humanité, capable de désactiver quatre de leurs sens, au profit d'un seul. Malgré la solitude que lui procure sa place de génie, elle œuvre secrètement pour le bien-être des âmes perdues. Cherchant, sans jamais n'agir directement, à rassembler une communauté sous une seule et même bannière. Pour se sentir de nouveau acceptée quelque part.
Naoko possède, néanmoins, un coté très froid, pouvant ôter la vie de la personne qu'elle aime, pour la justice en laquelle celle-ci croit fermement. Due à son enfance tumultueuse.
Elle a perdu sa misanthropie passée au profit de son abnégation, et d'une plus grande tolérance, du genre humain, disons qu'elle croit en la coexistence de certains élus.

Histoire : Naoko naquit en 1599, au début de l'ère d'edo, son pays natal était alors divisé en plusieurs nations. Ieyasu Tokugawa prit le pouvoir sur la capitale le 21 octobre 1600, Naoko venait tout juste d'avoir deux ans, son père et sa mère furent tués lors de l'assaut des Toyotomis, c'est la servante de la maison, qui, sur ordre de sa mère, sauva Naoko des flammes.

Elle grandit, élevée en secret, par des amis de ses parents. C'était alors une petite fille normale, à l'exception de son extraordinaire faculté de compréhension. Elle apprit pour la mort de ceux-ci lors de son douzième anniversaire, sur une missive envoyée à ses parents adoptifs par le Shogunat. En plus de cela, l'état de l'époque était réputé pour sa xenophobie intra pays, les clans étaient éradiqués un à un, et les origines douteuses de Naoko étaient un motif d'expulsion du pays, elle devait partir, sous peine de mort si un refus était envisagé. Ne pouvant se résoudre à trahir l'âme de ses défunts parents, et de ceux qui ont souffert de cette guerre inutile. Elle prit le peu d'affaire qu'elle possédait et s'échappa par le toit. Malheureusement, son inexpérience en milieu hostile ne pouvait que lui causer des problèmes. Après de longues heures de marche, la faim, la soif, et la fatigue l'emportèrent. Elle tomba lourdement sur le sol, maudissant son sort, et le monde.

Lorsqu'elle réouvrit les yeux, elle était dans un lit, fiévreuse et extrêmement faible, elle voulut se lever, mais chuta presque instantanément. Des bruits de pas se firent entendre, et un homme vêtu d'une tunique blanche, portant une balafre sur l'œil droit, entra dans la pièce, et lui apporta son aide pour la ramener dans son lit.
Il lui raconta alors comment s'était-elle retrouvée là. Il l'avait trouvé gisante sur le sol, affaiblie, mais toujours en vie, alors qu'à en juger par l'état de ses vêtements, et des bactéries s'étant développée sur sa peau, cela faisait environ cinq jours qu'elle était par terre, continuant de tenir tête à la grande faucheuse.

Il ne put donc ignorer cette vitalité débordante, qu'elle qu'en soit son origine.
Après quelques jours, lorsque Naoko retrouva l'intégralité de ses capacités, l'homme lui révéla son identité, il s'agissait d'un ancien commandant des Hojos, clan qui avait disparu à la suite de la prise de pouvoir du Shogunat Tokugawa, il avait migré dans le clan Oda en ursurpant l'identité d'Hideyoshi, et disposait d'incroyables faits de guerre.
Il lui proposa alors un marché : une formation d'un commandant de guerre, vitesse, précision, stratégie, contre la promesse d'ôter la vie à Ieyasu. Elle lui rétorqua que, peu importe ce qu'elle ait à faire, elle ne vivra que pour sa mort. Et c'est alors que de ses douze à ses seize ans, elle fut entrainée durement, devenant une tueuse de sang froid, experte en armement et en art shinobi, maîtrisant la base de chaque art martial présent au Japon. C'est ainsi que le Senkai Kikke naquit, avec la renaissance d'une ancienne légende, la shinigami Meigetsu, il est dit dans certains écrits, qu'une déesse aurait un jour versé une larme sur le ventre d'une femme enceinte, pour sauver l'enfant condamné à la mort, et que celui-ci en plus de sa bénédiction, aurait conservé son tempérament divin.

C'est sous ce nom que Naoko se fit connaître, personne ne savait ce qu'elle était, mais lorsque, un soir de pleine lune, l'envie de tuer d'une personne devenait si intense que la folie aurait pu s'emparer d'elle, Naoko apparaissait, ôtant la vie de celui qu'elle jugeait corrompu.
Elle avançait, doucement, vers la capitale, cela faisait 7 mois qu'elle errait à la recherche d'Ieyasu, lorsqu'elle apprit que celui-ci se terrait en plein centre de la capitale, ses yeux perdirent toute once d'humanité, un sourire s'esquissa sur son visage. Et, avec un kunai, elle s'entailla le cœur, en y inscrivant le kanji de la mort, comme offrande aux divinités guerrière du shintô.
Et, le soir même, alors que la pleine lune peignait le paysage d'une teinte blanchâtre, Naoko se tenait seule, debout, vêtue d'un ensemble très sombre, avec seulement deux wakizashis, et un kunai serré entre les dents. Juste devant, se tenait la garde complète du Shogunat et celle du Chateau de Nagoya, mille deux cent hommes au total, tous surentrainés et ayant juré fidélité au Shogun, on se souvint de cette nuit comme d'un véritable massacre, le clan tokugawa subit de très lourdes pertes, l'histoire raconte que Naoko, se serait mis à accroître son rythme de combat, jusqu'à scintiller, que deux majestueuses striures blanches auraient ornées ses avant-bras, que celle-ci serait devenu intouchable, et n'aurait utiliser qu'un seul coup par homme. Elle avait pris la vie tant d'âmes en si peu de temps, sans la moindre hésitation. Se déplaçant à une vitesse inégalable, elle atteignit la chambre d'Ieyasu. Elle se trouva face à lui, devenu vieux et croulant. À ses côtés se tenait l'homme surnommé l'invincible : Shingen Takeda.
L'affrontement d'un héros et d'une légende n'est pas quelque chose que vous et moi pouvez imaginer.
Les deux combattants se regardèrent une fraction de seconde, et les coups de ces deux-là commençaient déjà à résonner dans tout le château.
Le combat était si intense, que le temps lui-même s'était arrêté pour l'apprécier. Leurs mouvements frôlaient la perfection, et étaient à la limite de l'indiscernable, dans ces moments là, le cerveau se bat sur des anticipations et des automatismes, l'expérience de combat est le facteur clé, du moins en théorie, peu de chose peuvent faire basculer le duel en faveur de l'un ou de l'autre. Cependant, ce soir-là, une des deux vies devaient toucher à sa fin. Shingen possédait le katana Kusanagi, qu'il ne dégainait qu'en reconnaissant la force d'un de ces opposants. Naoko, quant à elle, avait juré de ne jamais utiliser ses lames que pour Ieyasu, malheureusement, devant un manieur tel que Shingen, ses Wakisashis et son kunai n'étaient d'aucunes utilités, elle les jeta à terre, et s'arrêta net. Après quelques hésitations, elle fut donc, pour la première fois, contrainte de sortir les katanas respectifs de Masamune et de Muramasa, les ensembles légendaires représentant actuellement l'Yin et l'Yang, Ieyasu comprit alors, lui qui regardait la scène impuissant sur le sol, que cette jeune fille avait été choisie par les kamis, il en informa rapidement Shingen, qui malgré tout ceci, ne renonça pas, c'est son honneur de Tomoiste qui était en jeu. Naoko, qui n'avait jusqu'à maintenant, jamais éprouvé une quelconque difficulté contre un adversaire, sentait de légères tensions dans ses muscles, Shingen ressentait une pression, une aura meurtrière qu'il n'aurait jamais pu imaginer ressentir durant un combat. Les deux guerriers savaient que cet échange serait décisif, Naoko reprit une garde à double lame, et Shingen adopta un style de défense Tomoiste, basé sur le retrait du sabre, et l'art du dégainage. Ils s'élancèrent tout deux dans la direction de l'autre, et échangèrent un coup, si fort, si puissant, qu'une des lames de Naoko ne put tenir le choc. Elle s'envola pour aller s'encaster dans le plafond.
Cependant, Kusanagi, l'épée légendaire était en morceaux, seule la garde était encore tenue par Shingen, dans un dernier regard, celui-ci comprit qu'il avait perdu, et tomba, tranché de toute part. Mais, ce n'est pas seulement la légende de Shingen qui prit fin ce jour-là, Naoko, le shinigami intouchable, avait une blessure imposante sous l'œil droit.
Touchée et essoufflée, un de ces genoux flancha, seule la lame de Masamune la tenait encore dans un position gracieuse, Ieyasu se levant, même sacrément affecté par son âge avancé, s'apprêtait à ôter la vie de Naoko, il s'approchait, lentement, redoutant la réincarnation d'un des esprits guerriers qui se tenait devant lui, il tremblait, mais savait que c'était lui ou elle.
À partir de cet instant, le temps se mit à défiler au ralenti, au moment même ou la lame d'Ieyasu commençait à descendre en direction de la tête de Naoko, celle-ci découvrit la vraie capacité qui sommeillait en elle.
Le goût, le toucher, l'odorat, la vue, l'ouïe, elle désactiva l'afflux de donnée provenant de ces cinq sens au profit de sa réflexion, analysant, comme une de nos machines actuelles, les milliards de possibilités s'offrant à elle pour survivre, pour que son cerveau puisse suivre ses capacités cognitives, elle faisait battre son cœur à ses limites, elle n'avait que peu de temps devant elle. D'opérationnels, il y avait son bras droit, sa jambe gauche, sa mâchoire, elle n'avait quasiment aucune arme à disposition, les seules parties métalliques disponibles étaient ses attaches d'épaules. La lame s'approchait de plus en plus vite, et trouvant la meilleure stratégie, celle-ci réactiva seulement sa vue, son ouïe, ignorant le toucher pour passer outre ses limites, sa vie ne l'importait plus. En quelques instants, elle bloqua la lame avec ses dents, pivota sur la gauche, Ieyasu recula légèrement pour se préparer à lui asséner un autre coup, en prenant en compte ceci, elle arracha avec ses dents son attache et la jeta dans la direction de celui-ci, donna une impulsion avec sa jambe valide, et dans une rotation vint planter le morceau d'acier avec sa main droite dans le cœur de Ieyasu.
Officiellement, celui-ci est mort naturellement, on ne retrouva ni trace d'assassinat, ni la moindre preuve de l'existence du potentiel assassin.
La présence de Naoko fut effacée de la mémoire des hommes, par une prière exaucée juste avant la mort d'Ieyasu qui fut entendu par Izanami, plongeant, suite à son désir, Naoko dans une dimension différente, constituée d'une seule et unique plateforme.

Quatre cents ans plus tard. Un jeune humain insouciant se décida à réaliser son rêve, en créant une communauté pouvant partager la même passion. Par un extraordinaire hasard, Naoko parvint à se sortir grâce à ce souhait, de sa prison temporelle, celle-ci découvrit le monde actuel, et comprit qu'elle ne pouvait dorénavant plus s'intégrer à celui-ci.
Ayant fait un travail personnel colossal, elle décida d'agir dans l'ombre, ne laissant qu'une vague image de sa présence, c'est ainsi que les représentations de Naoko diffèrent en fonction des gens.
Aujourd'hui, elle est identifiable par le tantō qu'elle trimballe tout le temps avec elle. Il fut forgé à l'aide des katanas de Masamune et Muramasa. Son Tanto a la particularité d'avoir un noir très profond, sa vraie couleur n'est cependant pas visible tant qu'elle ne daigne pas l'utiliser correctement.
Naoko n'eut qu'un seul contact avec un humain,
Ce fut lors de son retour à sa réalité, lorsqu'une petite brèche fut ouverte dans sa prison temporelle, le voyage fut si éprouvant, qu'elle fut déposée dans un état de semi-conscience, elle fut recueillie par une personne dont l'identité fut tenue secrète, pas un mot en trois jours, c'est au moment de partir, qu'il attrapa son épaule, et lui confia son béret. Elle disparut quelques secondes plus tard. Etrangement, elle semble vraiment affectionner son béret.

Prénom, NOM : ?
Âge / Date de naissance : Entre 15 et 22 ans environ
Profession : ?

Personnalité : Bipolaire ou schizophrène, on sait pas trop
Histoire : On connait mal son histoire (elle a une légère tendance à la mythomanie), puisqu'elle donne des versions différentes à chaque fois qu'on la lui demande. Selon la légende elle aurait même tué un type qui la lui aurait demandée. On dit aussi que c'est le seul à qui elle ait jamais raconté sa vraie histoire et donné son vrai nom.

Liens familiaux : ?
Amis : Un petit chien qui traîne avec elle, elle l'a appelé "Machin" ; c'est le seul être vivant ayant osé s'approcher d'elle ces dernières années.

Couleur des cheveux : Blonds avec des mèches colorées
Couleur des yeux : Yeux verrons, un rouge orangé et l'autre bleu-vert
Style vestimentaire : Déconstruit et anarchique, à son image : un sweat-shirt à capuche rose et violet déchiré de partout, une mini salopette dont elle ne met pas les bretelles et une paire de chaussures à mi-chemin entre les Converse et les Doc Martens dont elle ne met pas les lacets. Des bandages et des pansements sillonnent sont corps, symbole de ses récents combats.
Signe particulier : Elle se balade toujours avec un scalpel, qui est pratiquement tout le temps ensanglanté...

Aime : Elle, Machin
N'aime pas : Les autres

Objet fétiche : Son scalpel
Animaux de compagnie : Machin
Habitudes quotidiennes : Aucune